Chez Ömer et ses potes, ça a beau être géographiquement au sous-sol, dans une cave, c’est super bien rangé et bien arrangé ! On couche dans le salon avec des canapés rococo en bois et velours. La table, elle est digne du trois étoiles au guide Michelin, la douche elle est incroyablement grande, l’animation elle est faite par tous. Forcément, ils donnent dans le théâtre, donc dans le mime, la danse, le chant, l’improvisation, le grand spectacle donc ! Alors moi, le nain Amédée, avec ma tête de rigolo et mon costume de Monsieur Loyal qui ne passe pas inaperçu sous les projecteurs, ils m’aiment bien et ils m’adoptent illico ! Peut-être même que je vais rester chez eux un certain temps … Non je ne vais pas abandonner Ben, on est arrivés si près de Kudus maintenant, et puis, je m’y plais vraiment bien ici, mais franchement, cet animal félin bizarre, ce petit chat de cinq mois qui ne fait que des bêtises, je sens qu’il va vite fatiguer le vieillard que je suis peut-être devenu … Non, vous ne réagissez pas, pas sympas les gars et les filles, car vous me verriez, je suis le boute-en-train de la bande, ici, avec tous ces étudiants qui doivent être leaders à l’école du cirque ! Bon, dans cette caravane de la vie, dans ce groupe inattendu des artistes des planches, il y’a aussi des amis que l’on n’oubliera pas, comme Ömer, lui qui assure par sa présence et d’un gant de velours la gestion de la maisonnée. Lui, avec ses comparses, c’est vraiment une valeur sûre. On est reçus vraiment aux petits oignons, les mêmes qu’il met dans ses p’tits plats, les autres coloc’s ils sont bien gâtés, enfin, c’est pas nos oignons ! Merci pour tout, pour tant de gentillesse naturelle, merci les coloc’s, et toi, vivement que tu viennes en France et que tu réalises tout ce que tu souhaites, merci Ömer !
Ils / Elles m'ont fait l'immense plaisir de m'accueillir le temps d'une nuitée :
Ömer de Dörtyol
Dans cette ville pas si petite que cela (près de deux millions d’habitants, lol !) nommée Konya, ce devait être le professeur à l’université de « Drama » (traduisons donc par «théâtre dramatique », en l’occurrence Huseyin, qui devait nous héberger, ben et moi … Mais les choses ont évolué et c’est tant mieux ! car c’est finalement son élève – et ami – Ömer qui va s’y coller ! Encore une colocation, cette fois étudiante à 100 %, et même théâtrale, qui m’accueille. Le sous-sol d’un immeuble, des tuyaux à hauteur d’homme courent aux plafonds, mais que du bien propre, du bien rangé ! Je partage la chambre d’Ömer, séparé en mon coin salon de son espace par des panneaux blancs – de théâtre – Bien-sûr, un vrai petit confort ! très peu de lumière du jour (les vasistas sont si petits), mais la vraie lumière est dans la communauté, dans le cœur de chacun et de tous ; Ömer, il a 27 ans, en seconde troisième (sur quatre) année de licence de « Drama », à l’Université ici-même … Ses colocataires, Deniz le parachutiste imitateur parfait des singes et Mustafa (quel talent pour tous !) , bien que pas mal moins d’heures de vol au compteur, ils sont dans le même cursus … Une joyeuse bande à trois, pas nécessairement aussi baba-cools qu’on aurait pu l’imaginer, c’est qu’ils ont les pieds sur terre, ces grands étudiants ! et visiblement, c’est le plus souvent Ömer qui se charge des courses et de la cuisine (il adore cela et il faut dire qu’il sait y faire – Ah ses pois mange-tout, à s’en relever la nuit … Si d’aventure il en était resté, les autres se répartissent aussi les tâches … Et là donc, je suis super bien accueilli. Et c’est Ömer – vous vous en êtes bien doutés le « Couch-surfer de la bande » qui nous prend en charge, avec pour résultat une amitié plus que naissante, je deviens selon son choix son tonton, il devient donc mon neveu, blague pas tant que cela ! et à laquelle les nombreux collègues – visiteurs étudiants des deux sexes doivent se conformer ! il faut dire qu’Ömer il est absolument génial ; il a perdu sa maman, son papa, âgé est tout seul à Mesrin, et Ömer il est peut-être un peu esseulé sur Konya, mais il ne manque pas d’occupation. Ainsi rien que cette année, il court à la fois après ses cours (très diversifiés) à l’Université de « Drama », ses prestations d’enseignement d’improvisation théâtrale dans une école maternelle, et – fait nouveau – des cours de russe .. Car Ömer, il voit loin. Après sa licence sur Konya, il a bien l’intention de poursuivre son master à Moscou, Saint-Pétersbourg, en République tchèque ou en Pologne, enfin dans ces coins-là, parce que, me dit-il, ils sont doués dans ces Pays moins à l’Ouest … Et puis il retournera bien à Ankara, capitale turque du théâtre … En même temps qu’il a bien envie d’aller découvrir l’au-delà des frontières, alors il se lance à fond dans Couch-Surfing, dès maintenant pour accueillir à merveille, et bientôt sûrement pour la « revanche » ! Et Ömer, encore une fois malgré notre différence d’âge pour laquelle il me place affectueusement au rang de tonton, il est vachement mûr, vachement organisé, vachement plein d’idées. Une preuve, son blog : allez-y, direct sur www.patiyosanat.com, vous verrez combien déjà il a un vrai amour du théâtre, qu’il souhaite transmettre à la gente enfantine ! Sa vie, finalement comme celle de beaucoup de jeunes turcs qui souhaitent s’en sortir, elle n’est pas forcément toujours facile tous les jours, mais que d’espoirs pour un monde nouveau, peut-être celui du théâtre, mais aussi de la réalité, pas forcément celle du drame ou de la Commedia dell’arte, mais celle de la vie , celle que la religion musulmane en elle-même tente vaille que vaille de suivre, par la lecture du Livre …
"Mon cher oncle, j’ai connu un moment de détresse, mais depuis que nous avons commencé à nous rencontrer et à passer du temps ensemble …. J’ai oublié toutes ces difficultés, me voilà en paix. Je suis très heureux que tu sois venu chez moi et des conséquences de ton séjour parmi nous. J’espère que comme nous en avons parlé ensemble, je viendrai bientôt en France. Amitiés et meilleurs sentiments, encore une fois, je te dis à très bientôt !" (Ömer)
Dans cette ville pas si petite que cela (près de deux millions d’habitants, lol !) nommée Konya, ce devait être le professeur à l’université de « Drama » (traduisons donc par «théâtre dramatique », en l’occurrence Huseyin, qui devait nous héberger, ben et moi … Mais les choses ont évolué et c’est tant mieux ! car c’est finalement son élève – et ami – Ömer qui va s’y coller ! Encore une colocation, cette fois étudiante à 100 %, et même théâtrale, qui m’accueille. Le sous-sol d’un immeuble, des tuyaux à hauteur d’homme courent aux plafonds, mais que du bien propre, du bien rangé ! Je partage la chambre d’Ömer, séparé en mon coin salon de son espace par des panneaux blancs – de théâtre – Bien-sûr, un vrai petit confort ! très peu de lumière du jour (les vasistas sont si petits), mais la vraie lumière est dans la communauté, dans le cœur de chacun et de tous ; Ömer, il a 27 ans, en seconde troisième (sur quatre) année de licence de « Drama », à l’Université ici-même … Ses colocataires, Deniz le parachutiste imitateur parfait des singes et Mustafa (quel talent pour tous !) , bien que pas mal moins d’heures de vol au compteur, ils sont dans le même cursus … Une joyeuse bande à trois, pas nécessairement aussi baba-cools qu’on aurait pu l’imaginer, c’est qu’ils ont les pieds sur terre, ces grands étudiants ! et visiblement, c’est le plus souvent Ömer qui se charge des courses et de la cuisine (il adore cela et il faut dire qu’il sait y faire – Ah ses pois mange-tout, à s’en relever la nuit … Si d’aventure il en était resté, les autres se répartissent aussi les tâches … Et là donc, je suis super bien accueilli. Et c’est Ömer – vous vous en êtes bien doutés le « Couch-surfer de la bande » qui nous prend en charge, avec pour résultat une amitié plus que naissante, je deviens selon son choix son tonton, il devient donc mon neveu, blague pas tant que cela ! et à laquelle les nombreux collègues – visiteurs étudiants des deux sexes doivent se conformer ! il faut dire qu’Ömer il est absolument génial ; il a perdu sa maman, son papa, âgé est tout seul à Mesrin, et Ömer il est peut-être un peu esseulé sur Konya, mais il ne manque pas d’occupation. Ainsi rien que cette année, il court à la fois après ses cours (très diversifiés) à l’Université de « Drama », ses prestations d’enseignement d’improvisation théâtrale dans une école maternelle, et – fait nouveau – des cours de russe .. Car Ömer, il voit loin. Après sa licence sur Konya, il a bien l’intention de poursuivre son master à Moscou, Saint-Pétersbourg, en République tchèque ou en Pologne, enfin dans ces coins-là, parce que, me dit-il, ils sont doués dans ces Pays moins à l’Ouest … Et puis il retournera bien à Ankara, capitale turque du théâtre … En même temps qu’il a bien envie d’aller découvrir l’au-delà des frontières, alors il se lance à fond dans Couch-Surfing, dès maintenant pour accueillir à merveille, et bientôt sûrement pour la « revanche » ! Et Ömer, encore une fois malgré notre différence d’âge pour laquelle il me place affectueusement au rang de tonton, il est vachement mûr, vachement organisé, vachement plein d’idées. Une preuve, son blog : allez-y, direct sur www.patiyosanat.com, vous verrez combien déjà il a un vrai amour du théâtre, qu’il souhaite transmettre à la gente enfantine ! Sa vie, finalement comme celle de beaucoup de jeunes turcs qui souhaitent s’en sortir, elle n’est pas forcément toujours facile tous les jours, mais que d’espoirs pour un monde nouveau, peut-être celui du théâtre, mais aussi de la réalité, pas forcément celle du drame ou de la Commedia dell’arte, mais celle de la vie , celle que la religion musulmane en elle-même tente vaille que vaille de suivre, par la lecture du Livre …
"Mon cher oncle, j’ai connu un moment de détresse, mais depuis que nous avons commencé à nous rencontrer et à passer du temps ensemble …. J’ai oublié toutes ces difficultés, me voilà en paix. Je suis très heureux que tu sois venu chez moi et des conséquences de ton séjour parmi nous. J’espère que comme nous en avons parlé ensemble, je viendrai bientôt en France. Amitiés et meilleurs sentiments, encore une fois, je te dis à très bientôt !" (Ömer)
It was great to meet Benoît and to keep him home a couple of days.
RépondreSupprimerA dynamic mix of good manners, curiosity and sense of humor on a pair of adventurous feet...
Laetitia Giraud - Goreme - Turkey
(Cela a été un grand plaisir de te rencontrer, Benoit et de t'avoir parmi nous quelques jours.
Du dynamisme mellé de bonnes manières, de la curiosité et du sens de l'humour, le tout campé sur une paire de pieds aventureux ...
(Laetitia Giraud - hébergeante en Turquie)