Pensée Spirituelle
"Mon Dieu, que la montagne est belle, comment peut-on s’imaginer, en voyant un vol d’hirondelles, que l’automne vient d’arriver … " (Jean FERRAT)
Péricope Biblique
"Sur la montagne, Yahvé dit à Moïse : c’est, Yahvé, ton Dieu qui t’as fait sortir du pays d’Egypte, de la maison de la servitude … »" (Ex 20, 1-2)
Il est temps de les franchir, ces Alpes ! le matin, pas si mal dormi que cela (comme quoi le confort, c’est une notion toute relative !), pas de nouvelles de Monsieur Giraud, alors je pars un peu comme un voleur … je le retrouve un peu plus loin, à la station essence : les montons sont bien partis en « petite transhumance », un petit salut rapide, dommage, on aurait pu échanger … et c’est la grand route nationale, sur le bas-côté, heureusement pas trop de circulation en ce samedi sans camions mais avec sa ribambelle hebdomadaire de cyclistes. Passage par L’Argentière, petite ville un peu sinistrée depuis la fermeture des industries, échange à la terrasse du café avec une jeune autochtone qui ferait bien tout pour venir marcher avec moi (mais elle s’engage de la même façon avec deux autres personnes pour des projets tout autres !!!). La route est large et facile, un petit rafraîchissement en chemin chez Ginette, serai-je le seul client de sa journée ? et voilà déjà Briançon qui se profile au loin, n’usurpant pas sa renommée, de « balcon au soleil ». Le logement va devenir une fois de plus problématique : deux curés ont reçu un message d’Eric, mais silence radio ! alors comme je ne trouve pas de solution, je vais à l’église Sainte Catherine en ce samedi après-midi où bien-sûr le secrétariat paroissial est fermé, et je me décide à appeler un numéro de téléphone figurant sur une affichette à l’entrée de l’église Sainte-Catherine. La raison, c’est que Jean-Yves est le responsable local du Secours Catholique ; alors je me suis dit que qui ne tente rien n’a rien ! au téléphone, Diane et Jean-Yves me disent qu’ils n’ont pas la possibilité de me recevoir, mais que comme il y a une messe ce soir à 18h30, l’officiant trouvera bien une solution… Je rencontre le diacre à la Collégiale, qui est du même avis et je retrouve tout ce monde à la messe, dite par le prêtre d’origine libanaise du lieu (le curé étant en déplacement, dommage, il était tout à fait prêt à me loger au presbytère) … mais le prêtre, qui a certainement voulu déléguer implicitement au diacre, ne lance pas d’annonce au micro à la fin de la messe. Du coup, le diacre me propose de dormir dans la salle de l’aumônerie toute proche, et Diane et Jean-Yves de venir prendre une douche et de "casser la croûte" (tout simple, qu’ils disent) chez eux.
Sympa, la crasse de ces deux jours va enfin s’évacuer … C’est cela, la solidarité, non ?
Il est temps de les franchir, ces Alpes ! le matin, pas si mal dormi que cela (comme quoi le confort, c’est une notion toute relative !), pas de nouvelles de Monsieur Giraud, alors je pars un peu comme un voleur … je le retrouve un peu plus loin, à la station essence : les montons sont bien partis en « petite transhumance », un petit salut rapide, dommage, on aurait pu échanger … et c’est la grand route nationale, sur le bas-côté, heureusement pas trop de circulation en ce samedi sans camions mais avec sa ribambelle hebdomadaire de cyclistes. Passage par L’Argentière, petite ville un peu sinistrée depuis la fermeture des industries, échange à la terrasse du café avec une jeune autochtone qui ferait bien tout pour venir marcher avec moi (mais elle s’engage de la même façon avec deux autres personnes pour des projets tout autres !!!). La route est large et facile, un petit rafraîchissement en chemin chez Ginette, serai-je le seul client de sa journée ? et voilà déjà Briançon qui se profile au loin, n’usurpant pas sa renommée, de « balcon au soleil ». Le logement va devenir une fois de plus problématique : deux curés ont reçu un message d’Eric, mais silence radio ! alors comme je ne trouve pas de solution, je vais à l’église Sainte Catherine en ce samedi après-midi où bien-sûr le secrétariat paroissial est fermé, et je me décide à appeler un numéro de téléphone figurant sur une affichette à l’entrée de l’église Sainte-Catherine. La raison, c’est que Jean-Yves est le responsable local du Secours Catholique ; alors je me suis dit que qui ne tente rien n’a rien ! au téléphone, Diane et Jean-Yves me disent qu’ils n’ont pas la possibilité de me recevoir, mais que comme il y a une messe ce soir à 18h30, l’officiant trouvera bien une solution… Je rencontre le diacre à la Collégiale, qui est du même avis et je retrouve tout ce monde à la messe, dite par le prêtre d’origine libanaise du lieu (le curé étant en déplacement, dommage, il était tout à fait prêt à me loger au presbytère) … mais le prêtre, qui a certainement voulu déléguer implicitement au diacre, ne lance pas d’annonce au micro à la fin de la messe. Du coup, le diacre me propose de dormir dans la salle de l’aumônerie toute proche, et Diane et Jean-Yves de venir prendre une douche et de "casser la croûte" (tout simple, qu’ils disent) chez eux.
Sympa, la crasse de ces deux jours va enfin s’évacuer … C’est cela, la solidarité, non ?