Information spéciale :
Et on passe encore une fois la Frontière. C’est comme les doubles saltos périlleux de leurs gymnastes, on a à peine le temps de voir le mouvement. Je suis à peine entré dedans que déjà au revoir la Bulgarie, et tout de suite bonjour la Grèce !
Au revoir la Bulgarie, Bonjour la Grèce
Pensée Spirituelle
"Le temps passe, mais chaque instant de la vie ne compte que dans la mesure où nous y sommes présents"
(Guy FINLEY)
Péricope Biblique
"Pendant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde."
(Jn 9, 5)
Eh oui, on a tellement discuté avec Angel hier soir qu’on n’a pas vu le temps passer, alors ce matin, il a fallu faire fissa pour que je ne parte pas trop tard, avant la chaleur caniculaire … Le temps d’ingurgiter un repas complet, le temps de lui montrer le blog, le temps de faire un dernier petit tour en ville pour voir ce que l’on n’avait pas pu hier (ben oui, ça y est, une heure de décalage horaire) : les hauteurs de la ville, une pierre miraculeuse, une petite église construite au sommet d’un immeuble par un propriétaire qui ne s’entend pas avec le reste de sa famille copropriétaire, ce qui fait ainsi l’immeuble est gelé et ne peut être démoli – pas bête comme technique à appliquer chez nous, non ? – … Et me voilà parti. Les routes sont déplorables, le trafic inexistant, la frontière approche, la frontière est là, la frontière est passée comme une lettre à la poste (vive l’Union européenne !) … Seulement voilà, de l’autre côté, c’est tout de suite une voie rapide (enfin, 80 km /h …), il n’y a pas le choix, alors c’est pas du tout rigolo de coller à la barrière de sécurité sur la bande d’arrêt d’urgence. Tant pis pour vous, il n’y aura quasiment pas de photos de la journée !!! Les voitures et les camions ne s’arrêtent pas, sauf, vers 16h00, Teris, qui ne va pas beaucoup plus loin (me dit-il …) mais qui voudrait bien, en insistant, me prendre en charge, et m’héberger chez lui à Vamvakofyto … J’avais prévu de m’arrêter à Sidirokastro, tant pis, je « négocie » avec Teris. Il continue seul en voiture, je continue seul à pied –du coup 7 kms de plus –, et on se retrouve là-bas dans 1h30 au café sur la place de le petite ville … Ce qui se fait, lui jouant avec un pote au Baggamon, moi dégoulinant au possible ! Et le temps de trois ou quatre parties supplémentaires, Teris m’emmène encore plus tard à sa « résidence secondaire » sur un terrain familial, un petit bâtiment et une caravane sous une treille ! Voilà une journée-marathon, il est plus de 18h00, une douche au jet d’eau du potager, un repas frugal de tomates, de fêta et de figues, retour au café pour quelques parties de Baggamon (pourtant novice, je les épate !) et quelques ouzos (là je suis ferme …) et me voilà de retour pour dormir dans la caravane pendant que Teris voudrait absolument écraser ses partenaires. C’est bien cela la Grèce, ses cafés, son ambiance, ses vieux, ses treilles, ses jeux !