Pensée Spirituelle
"Ce sont nos souhaits et nos désirs qui troublent les eaux que, dans notre cœur, nous souhaiterions calmes. Cette contradiction de notre conscience ne se résout que par la volonté de Dieu"
(Guy FINLEY)"
Péricope Biblique
(Guy FINLEY)"
Péricope Biblique
"O rumeur des hordes immenses, rumeur comme la rumeur des mers, grondement des nations qui grondent comme grondent les grandes eaux. Il les menace, aussitôt elles fuient bien loin, chassées comme la bale sur les montagnes par le vent, comme un tourbillon par l’orage. Au soir, c’est l’épouvante ; avant le matin, ils ne sont plus. Tel est le partage de nos pillards, le sort de nos spoliateurs : c’est le raz-de-marée des peuples"
(LS 17, 12-14)"
(LS 17, 12-14)"
Comment des journées qui commencent très bien se terminent différemment. Pluie au réveil, petit déjeuner pantagruélique (merci le district du Rotary de Torino !), et le soleil pointe son nez. A nous deux, non pas Paris, comme chez Balzac, mais Torino, que je découvre d’une toute autre façon, maintenant que les rues sont sèches et que la vie matinale est aussi intense. Quel luxe sous les arcades, c’en est presque oppressant, tous ces magasins étalant leurs joyaux avec plein de zéros sur les étiquettes, ça nous fait tourner les yeux, alors que depuis un mois je me ballade avec la même tenue « plus cool », dirons-nous … Je rencontre Sylvie et Anaée, deux pérégrines belges qui vont sur le chemin vers Rome, avec des étapes de 12 km par jour (on ne s’attend pas, nous disons-nous), et ce sera une journée chaude, moite, car tout le temps le Pô et ses canaux déviants d’irrigation seront de la partie, avec un débit incroyable (y-aurait-il eu un déluge ?) : on est dans une ambiance quasi-tropicale, avec des plantes grimpantes partout, et surtout … des rizières ! on se croirait presque par endroits en Extrême-Orient !!! je suis presque aussi trempé que s’il pleuvait … ça, c’est pas malin de le dire, car s’il fait beau la plupart du temps de cette petite étape, l’orage monte, monte, monte et éclate. Trempé qu’il est alors réellement sur les derniers kilomètres, le Ben qui reste malgré tout bien Béage … Bon, on le sait déjà, le logement sera encore plus critique ce soir : Eric le bon samaritain à distance a pris les devants et n’a pas pu joindre le club local du Rotary (« false numero » …) et s’est fait raccrocher au nez par le curé du lieu (on le bouffera pas, celui-là, lol !) : alors, tel une serpillère, têtu et même plus « bourrin » qu’Amédée (il va m’en vouloir, lui !), je sonne quand même au presbytère, la bonne du curé et son homme m’ouvrent quand même mais ne peuvent ( ?!, « vous comprenez, le Padre, c’est un saint-homme, mais il est tellement vieux … ») rien faire, alors je gagne l’Office du Tourisme où la petite jeune fait au mieux pour me dépanner : et bien voilà, cela devait arriver depuis un mois + maintenant : il n’y aura pas d’accueil ce soir : ce sera chez Stella, un hôtel « pas de luxe », mais plutôt avec du passage (si vous voyez ce à quoi je ne pense pas …) donc … une belle dépense ! Vivement que l’on arrive dans des pays plus accueillants … Et la vie reprend ses droits dans un café puis une pizzeria bien dynamiques : cette journée fut finalement merveilleuse, chaude et humide en tous points !!!