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Bienvenue sur mon blog !!! Son but : Marchons ensemble ! et avançons sans ampoules vers la Terre Promise

Association

L'association PAIX - EIRHNH - SALAM - SHALOM ("Paix" en Français, grec, arabe et hébreu translittérés) :

En quoi consiste-t-elle ?
Créée le 21 Avril 2011, cette association a pour but de promouvoir des actions concrètes de rapprochement entre les peuples, dans le cadre de la paix dans le monde et du dialogue inter-religieux.
Pour 2011, l'action principale consiste en "première mi-temps" à rallier à pied Bois-Guillaume à Jérusalem ... puis en "seconde mi-temps" à déposer dans une fente du mur des Lamentations tous vos messages de paix ... puis en "troisième mi-temps" de partager ensemble tous ces moments de rencontres sur la route !


Comment y adhérer ?
Si vous le souhaitez, vous pouvez apporter votre contribution [sans déduction d'impôt possible], à titre d'entreprise-sponsor ou de particulier-bienfaiteur, en envoyant un chèque libellé à l'ordre de l'Association PAIX-EIRHNH-SALAM-SHALOM et du montant que vous souhaitez à l'adresse suivante: chez Monsieur Benoît MOULIN, 344 Chemin de Clères, 76230 BOIS-GUILLAUME.
Cette contribution servira pour aider les personnes qui voudront bien accueillir sur le chemin ...


Le Blog et l'Anti-Blog :
Chaque jour (ou presque !!!) sur ces pages, vous retrouverez :
- Le blog du pèlerin,
- L'anti-blog du co-pilote, Amédée BOURAIN ainsi que la pensée de celles et ceux qui m'ont accueilli pour un soir !!!

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Le Logo de PAIX - EIRHNH - SALAM - SHALOM

Le Logo de PAIX - EIRHNH - SALAM - SHALOM
afin d'illustrer l'évènement de notre Ben - Vos commentaires dans le message du 10 Novembre - Message à Tahar !

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Les Colombes de la Paix !!!

jeudi 4 août 2011

Jour J + 89 : Kçirë => Fushë-Arrëz (36 kms - Total = 2785 kms)

Pensée Spirituelle
"Nous essayons d'obtenir la paix ou le bonheur avec l'argent et le pouvoir, tout ce qui nous est extérieur. Mais la vraie paix, la sérénité, doivent venir de l'intérieur"
(Sa Sainteté le Dalaï-Lama)
 
Péricope Biblique
"On ne vous verra pas la parure extérieure, mais la personne intérieure, cette réalité secrète mais divine qu'est l'esprit de douceur et de paix"
(1Pi 3, 2-4)
 
 
C’était à prévoir en s’enfonçant à l’intérieur des terres de ce pays si renfermé sur lui-même durant un demi-siècle, au cœur des Balkans : la pauvreté apparaît au grand jour, criante dorénavant. Si la route a été agréable dès la sortie de Kçirë et aux environs de Pukë, au cœur des forêts escarpées de sapins qui ne sont pas sans rappeler nos Vosges nationales, dès que l’on approche des villages mentionnées sur la carte routière, on le constate inexorablement, c’est la désolation. Des édifices en ruines, inhabitables, qui n’attendent que l’outrage du temps pour disparaître de la vue humaine … et même sort pour les monuments hideux à la gloire du Communisme d’alors, béton de mauvaise qualité qui n’est là que pour rappeler cette époque sans gloire ! Pas d’habitants, ou très peu, heureusement, les paysages sont riants, entre cette montagne incomparable et les quelques exploitations agricoles parées de meules de paille tronconiques. Les gens sont sympas, certainement pas habitués à voir passer à petits pas un sac à dos bleu sur jambes, mais rien ne coûte de faire un petit salut de la main, salut qui est rendu systématiquement … Ca monte et ça descend sur cette petite route presque abandonnée depuis qu’une route soit-disant autoroutière relie maintenant directement Tirana au Kosovo. Donc pas de pollution, pas de bruit, la nature riante à l’état sauvage … Mais voici Fushë-Arrës, une rue principale, bordée d’un côté par des immeubles d’habitations particulièrement délabrés, de l’autre par des entrepôts ruiniformes eux-aussi témoins d’une époque que chacun tente d’oublier au plus vite. C’est triste au possible. Ce ne pourrait être pour moi qu’une étape d’une nuitée … sauf que, pour troubler l’ennui à la terrasse d’un des vingt-cinq cafés de cette bourgade qui ne compte pas plus de quatre mille âmes, je suis servi par Arlentini et Arber, deux jeunes en vacances qui occupent leur temps à travailler dans le café de leur oncle-cousin (on ne comprend pas trop …). Et l’accueil est inversement proportionnel à la pauvreté ambiante, l’écart d’âge ne compte pas, c’est une vraie amitié qui se met en place, étendue ensuite à toute la population consommatrice du bar, dont le « boss » Arjani. Et cela va même jusqu’à un hébergement dans la famille d’Arber à deux kilomètres de là, pas le Pérou, mais pas non plus la misère, un p’tit coin pour dormir, une salle de bains certes non photographiée tant on n’est pas habitué à cette ergonomie des ustensiles, mais même le repas (un peu allégé car la digestion n’est pas évidente ces temps-ci) est chaleureux … Et la soirée se poursuit au dit-café, tournées de bière locale (la « Tirana », vous l’auriez deviné) à en être ferme pour s’arrêter ! Ce pouvait être une étape sordide, cela l’a été en quelque sorte sur l’apparence, mais pas sur la richesse des échanges ! Et dans la rue, en cette soirée de Ramadan (peu marquée, car pas de mosquée ici, seulement une grande église nouvelle blanche … fermée), c’est le défilé des hommes et des femmes. On marche dans un sens, puis dans l’autre, et on recommence … A moins que l’on s’asseye à une terrasse de café, pour attendre … de repartir. C’est cela, la vie locale, sans richesses et sans fantaisies, dans une petite ville maintenant excentrée, sans travail et sans ressources …

Jour J + 89 : Amédée


On me qualifiera peut-être de « nain-bourgeois », mais c’est vrai que lorsqu’on contemple les façades délabrées de ces immeubles, ou ces usines poussiéreuses et désaffectées, on se demande ce que l’on fait là, et surtout … pourquoi Ben il n’a pas fait un effort pour marcher un peu plus longtemps … mais il paraît qu’après, c’est le désert … Alors, quand « on » cherche à me prendre en photo devant une chaudière rouillée trônant sur la pseudo-place principale, je retiens ma respiration … Pour la reprendre vite au café d’Arjani, avec Arber et Arlentini qui chaleureusement, s’assoient à notre table au détriment du service des clients … qui ne sont pas là d’ailleurs … Et tout suit, l’hébergement, le repas, les blagues – plus ou moins compréhensibles. Finalement, je me suis beaucoup amusé ce soir, même si j’ai – un peu – l’impression que l’on s’est bien moqué de moi, pauvre petit nain de jardin cassé de partout et atterrissant dans une ville fantomatique. Allez, je ne vous en veut pas, et même, en y associant vos amis et votre « boss », je vous dis : Merci Arber et Arlentini !

Ils / Elles m'ont fait l'immense plaisir de m'accueillir le temps d'une nuitée :

 Arber et Arlentini  de  Fushë-Arrëz

C’est incroyable d’être aussi bien accueilli. Pour tuer le temps des vacances dans une ville où rien ne se passe, Arber, 17 ans, lycéen qui ne sait pas trop ce qu’il va pouvoir faire plus tard, et Arlentini, 22 ans, étudiant ayant fini ses études d’ingénieur en construction de bâtiments (comme « les immeubles d’en face » me précise-t-il, vaste programme !) et qui n’a pas plus de boulot que la quasi-totalité des gens d’ici, donc ces deux jeunes et quelques autres servent au café d’un de leur proche. Et tout de suite, après les questions d’usage (pays, trajet, prénom, …), c’est l’étonnement face à mon périple, et les questions fusent de partout, depuis les études et les occupations jusqu’à la politique – Ah, ce qu’ils connaissent bien le nom de « Sarkozy » ! – et la religion (pas de mosquée ici, les musulmans doivent faire plus de vingt kilomètres). Puis c’est un vrai accueil, d’abord à la table du café, puis à la table familiale, puis à la table du café, puis dans une chambre familiale. Et tout cela, malgré la jeunesse, dans une vraie complicité auxquels tous ceux qui le souhaitent sont associés. Comme quoi la laideur extérieure peut cacher une vraie beauté intérieure. Tiens, je vais ouvrir une Alliance française ici, cela va amener de la distraction et de l’animation !

"Le bon Benedetto est venu ici pour aller à Jérusalem. Il m’a rencontré et est resté avec moi durant toute la soirée. Et demain, il continue son périple ! Je pense que Benedetto est un homme bon. La suite du voyage est de Fushë-Arrëz à Kukës, je te souhaite un bon trajet" (Arber)

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