Pensée Spirituelle
"Nul ne souhaiterait provoquer une souffrance s’il comprenait qu’il est la première victime de son souhait"
(Guy FINLEY)
Péricope Biblique
"Nul ne souhaiterait provoquer une souffrance s’il comprenait qu’il est la première victime de son souhait"
(Guy FINLEY)
Péricope Biblique
"Je crie vers toi et tu ne me réponds pas. Je me présente et tu restes distrait. Tu es devenu cruel à mon égard, ta main vigoureuse sur moi s’acharne. Tu m’emportes à cheval sur le vent, tu me ballottes par la tempête. Oui, je sais que tu me fais retourner vers la mort, vers le rendez-vous de tout vivant"
(Jb 30, 20 - 23)
Il est des jours où l’on pense qu’on est sur cette terre pour peu de temps, et que la vie, il ne faut pas jouer avec … Cela fait en effet quelque temps, au moins depuis l’Italie (il faut bien le mentionner, car les italiens sont démonstratifs de ce genre de signes sur le bord des routes) que je remarque des bouquets de fleurs accrochés aux glissières de sécurité, des mots, des photos, et souvent des monuments … Trop d’accidents tragiques, trop de décès stupides, le plus souvent des jeunes, le plus souvent des garçons … Bien sûr, « c’est la vie », me direz-vous, mais si l’on était moins dans le pressé, dans le tape-à-l’œil, dans le bruit et la vitesse, est-ce que cela ne pourrait être évité ? Que de tristesse et de souffrance pour ceux qui restent … Pourquoi cette pensée, me direz-vous ? Parce qu’hier, en allant à la messe avec Giovanni, on a été bloqués par la police : Une jeune de 23 ans venait de perdre la vie dans un accident de bicyclette, quasiment sous nos yeux … la vie est bien fragile. L’homme se doit de respecter la sienne et celle des autres, les conséquences sont trop lourdes ! Ce qui sert de leçon, s’il en était besoin au pérégrin que je suis, sur le bord des routes. La réputation de certains pays de conducteurs est peut-être usurpée, mais dans ce genre de palmarès, on n’a rien à gagner, que cela nous serve de leçon, à nous jeunes et moins jeunes … et cela, il fallait bien le dire, non ? Allez, le moral est là, la journée est particulièrement étouffante, sans ombre ni vent, je longe le fond de la lagune de Venezia, les étangs et les canaux sont particulièrement pollués et les grandes fermes sont stupidement abandonnées … Mais que fait l’homme-apprenti sorcier par lui-même et pour lui-même ? ».
Dans la ville d’arrivée, le parroccho me dit bonjour quand je sonne, mais il ne peut pas … il m’envoie chez les frères de Jean Bosco mais le directeur n’est pas là … alors on m’envoie chez des sœurs mais vous ne voyez pas quand même un homme hébergé chez elles … Alors j’attends 19 heures et le retour du Directeur de Jean-Bosco, mais c’est l’heure de la messe … Ouf, quand elle se termine, je vais le trouver, grosse grimace de sa part, car il est submergé par les voyages et fêtes de fin d’année scolaire (et c’est vrai qu’ici les jeunes semblent à la bonne enseigne), mais à 20 heures, ça y est, j’ai un logis. Belle conclusion pour une journée teintée (ou pas assez teintée ?) de nuages, non ? une super chambre dans l’enceinte de l’école et digne d’un hôtel de standing, et surtout un dîner avec des jeunes pré-bacheliers encadrant pour la semaine de réjouissances les jeunes de l’école et du collège. Très sympas, ils me posent plein de questions sur mon voyage, le projet, le déroulement, une presque-vraie conférence de presse ! … Bon à 22 heures, je dois leur dire à la centième question que je ne suis pas un animal rare ! merci les jeunes amis-rayons de soleil !
Dans la ville d’arrivée, le parroccho me dit bonjour quand je sonne, mais il ne peut pas … il m’envoie chez les frères de Jean Bosco mais le directeur n’est pas là … alors on m’envoie chez des sœurs mais vous ne voyez pas quand même un homme hébergé chez elles … Alors j’attends 19 heures et le retour du Directeur de Jean-Bosco, mais c’est l’heure de la messe … Ouf, quand elle se termine, je vais le trouver, grosse grimace de sa part, car il est submergé par les voyages et fêtes de fin d’année scolaire (et c’est vrai qu’ici les jeunes semblent à la bonne enseigne), mais à 20 heures, ça y est, j’ai un logis. Belle conclusion pour une journée teintée (ou pas assez teintée ?) de nuages, non ? une super chambre dans l’enceinte de l’école et digne d’un hôtel de standing, et surtout un dîner avec des jeunes pré-bacheliers encadrant pour la semaine de réjouissances les jeunes de l’école et du collège. Très sympas, ils me posent plein de questions sur mon voyage, le projet, le déroulement, une presque-vraie conférence de presse ! … Bon à 22 heures, je dois leur dire à la centième question que je ne suis pas un animal rare ! merci les jeunes amis-rayons de soleil !