Information spéciale :
Encore deux évènements à fêter (ça n’arrête pas, et ce sera fêté à coup de grappa, lol !) :
- D’abord, cela fait (déjà) un mois que nous sommes partis, Amédée et moi ! et vous pouvez avoir l’impression que l’on va vite, on est juste … dans les prévisions (pour l’instant !). Ca c’est déjà une raison pour faire la fête.
Et ensuite, Guillaume a dix-sept ans aujourd’hui ! et ça faut pas l’oublier non plus, d’abord parce que Guigui c’est mon filleul, ensuite parce que je suis son parrain (ah bon ?), ensuite parce que c’est le fils de Laulau (mon tout petit frère (NDLR : Au figuré, pas au propre !!!!) et surtout le web master du blog), mais surtout … parce qu’il est aussi le fils de BriBri, à la fois trésorière de l’association et –surtout- correspondante DRH (ET SI J’OUBLIE, ELLE NE VA PLUS VOULOIR ME LES SIGNER, MES FICHES D’ABSENCE R.T.T – Déjà que la dernière fois !!!!)
Alors on s’est réveillés à minuit, et on a dit :
"Une Montagne en mal d’enfant, jetait une clameur si haute, que chacun, au bruit accourant, crut qu’elle accoucherait sans faute d’une cité plus grosse que Paris : elle accoucha d’une Souris. Quand je songe à cette fable, dont le récit est menteur et le sens est véritable, je me figure un auteur qui dit : « je chanterai la guerre que firent les Titans au maître du tonnerre ». C’est promettre beaucoup. Mais qu’en sort-il souvent ? du vent"
(Jean de la Fontaine)
Péricope Biblique
Péricope Biblique
"Or YHWH descendit pour voir la ville et la tour que les hommes avaient bâties. Et YHWH dit :
« Voici que tous font un seul peuple et parlent une seule langue, et tel est le début de leurs entreprises. Maintenant, aucun dessein ne sera irréalisable pour eux. Allons ! Descendons ! Et là, confondons leur langage pour qu’ils ne s’entendent plus les uns les autres ».
Et YHWH les dispersa de là sur toute la terre et ils cessèrent de bâtir la ville et la tour. Aussi la nomma-t’on Babel …"
(Gn 11, 5 ; 9a)
Comme quoi toute entreprise humaine peut avoir ses limites … et comme quoi cela peut me porter chance ! en effet, le village italien de Clavière est isolé du reste de son pays (et seulement relié à la France depuis plusieurs jours … parce qu’un éboulis a bouché la seule route d’accès. Je connais bien Clavières, pour y être rentré en Italie hier … puis ressorti en France. Allez, jamais deux (allers) sans trois. J’y retourne, force quelque peu le barrage d’interdiction aux véhicules roulants (ce que je n’y suis pas – pas encore –), et me voilà tout seul sur cette route de montagne en lacets, chantant à tue-tête dans les tunnels déserts. Comme quoi la technique humaine a ses limites et la nature reprend ses droits ! et quand j’arrive à l’éboulis, il y a bien un caillou, certes gros, mais pas plus de 2 mètres, et en plus en dehors de la zone de circulation. Déjà une semaine de blocage de route, bonjour la bureaucratie (non non, ne nous enviez pas trop, amici italiani !). Ferrat a chanté que la montagne était belle, elle l’est toujours particulièrement côté italien … et cela continue toute la journée, presque pas un arrêt, presque pas de véhicules (quelle bonne idée ont-ils de prendre les autostarade) et cela jusqu’à Susa. Rien n’est encore prévu pour la nuitée, mais le monastère franciscain presque entièrement reconverti en hôtellerie me tend les bras, dans la lignée pacifique d’Assisi ! en tant que pelegrino, j’ai droit à une entrée gratuite (mais faut pas pousser, je laisse une obole, merci aux donateurs de l’association …) pour les nécessiteux locaux. Dîner sympathique avec des professeurs des écoles et leurs élèves italianisants d’un collège en zone prioritaire de Nice, un coup de grappa (le voilà donc), et une bonne nuit m’attend dans le silence franciscain, repensant à Dame Nature et son locataire humain...
Comme quoi toute entreprise humaine peut avoir ses limites … et comme quoi cela peut me porter chance ! en effet, le village italien de Clavière est isolé du reste de son pays (et seulement relié à la France depuis plusieurs jours … parce qu’un éboulis a bouché la seule route d’accès. Je connais bien Clavières, pour y être rentré en Italie hier … puis ressorti en France. Allez, jamais deux (allers) sans trois. J’y retourne, force quelque peu le barrage d’interdiction aux véhicules roulants (ce que je n’y suis pas – pas encore –), et me voilà tout seul sur cette route de montagne en lacets, chantant à tue-tête dans les tunnels déserts. Comme quoi la technique humaine a ses limites et la nature reprend ses droits ! et quand j’arrive à l’éboulis, il y a bien un caillou, certes gros, mais pas plus de 2 mètres, et en plus en dehors de la zone de circulation. Déjà une semaine de blocage de route, bonjour la bureaucratie (non non, ne nous enviez pas trop, amici italiani !). Ferrat a chanté que la montagne était belle, elle l’est toujours particulièrement côté italien … et cela continue toute la journée, presque pas un arrêt, presque pas de véhicules (quelle bonne idée ont-ils de prendre les autostarade) et cela jusqu’à Susa. Rien n’est encore prévu pour la nuitée, mais le monastère franciscain presque entièrement reconverti en hôtellerie me tend les bras, dans la lignée pacifique d’Assisi ! en tant que pelegrino, j’ai droit à une entrée gratuite (mais faut pas pousser, je laisse une obole, merci aux donateurs de l’association …) pour les nécessiteux locaux. Dîner sympathique avec des professeurs des écoles et leurs élèves italianisants d’un collège en zone prioritaire de Nice, un coup de grappa (le voilà donc), et une bonne nuit m’attend dans le silence franciscain, repensant à Dame Nature et son locataire humain...