Pensée Spirituelle
"Ce que tu désires le plus, tu ne l'obtiendras pas par toi-même mais par beaucoup d'humilité et dans l'abandon du cœur"
(Saint Jean de la Croix)
Péricope Biblique
"Avant la gloire, il faut l'humilité"
(Pb 15, 33)
Une journée merveilleuse, celle de tous les contrastes, à tous points de vue ! parti pas tôt (è la Domenica !), Pas grand-chose à manger alors un p’tit déj copieux au bout de quelques kilomètres, à Castrezzato, avec défilé des fanfares, des notabilités coiffées d’un superbe chapeau à plumes (que l’on n’oserait pas porter de notre côté des Alpes …). Du clergé des gerbes et du drapeau, le tout dans un climat d’attention et de respect suprême : ce qui me fait dire qu’en France, on est loin du compte avec nos complexes de supériorité et notre foutue laïcité (pas si foutue que cela, hélas – même si pas sûr que beaucoup de monde hors de nos frontières nous l’envie – , car si tout le monde travaillait dans le même sens, peut-être que les « choses » - dont la paix – avanceraient un peu plus !). J’ai nommé la « laïcité à la française » !!!». Bon ça y est, j’ai poussé mon coup de gueule hebdomadaire ! allez on reprend la route, en pensant à cette journée particulière, celle des papas, des papas de tous genre, ceux qui sont encore là et ceux qui ne sont plus là, ceux qui ont la joie de le fêter et ceux qui ne l’ont pas, à cause de tension, ou parce que leurs enfants ne sont plus là … et puis c’est aussi pas mal la fête des mères, puisque, si vous me suivez bien, s’il n’y avait pas de mères, il n’y aurait pas de pères ; et s’il n’y avait pas de pères, il n’y aurait pas de mères (ça c’est un peu comme l’œuf et la poule, améliorés sous l’effet du cafe stretto) … Que des petites routes, pas de circulation, et plein de gens (mais alors plein, je vais enregistrer mon pédigrée) qui me regardent avec des yeux ronds comme des nouilles à bouillon, ou qui se déplacent pour en savoir plus … Les lois de l’hospitalité s’incrémentent par ici ! déjeuner de paninis à la terrasse d’un café, c’est reparti parmi les champs de maïs géants baignant dans des mares d’eau, le tout parsemé de fermes souvent géantes, nickel et luxueuses … Un papi m’offre de l’eau sur le bord de la route, je trouve même une fontaine distribuant de l’eau courante, de l’eau fraiche et de l’aqua frizzante. On n’arrête pas le progrès. Faut dire qu’il fait chaud, pas loin de la température du corps... Arrivée à Ghedi comme une lettre à la poste (sauf qu’on est Dimanche), je gagne le centre Oratorio (comme dans la précédente ville, accord Parrocchie – Commune pour les activité pour les jeunes, on m’indique un padre, puis un second, qui m’accueillera chez lui ce soir vers 19h45 après la messe. Allez, pour changer, ce sera une soirée soutane ! en attendant, la terrasse au soleil aveuglant d’un café branché, parmi une musique de zinzins (disait Mémé) avec des jeunes qui ont à peine la moitié de mon âge (mais pas gênant, au contraire, même si tout fout l’camp) : vivement 19h45 qu’on gagne la casa de Don Renato : ce sera à la fois calme et riche !
"Avant la gloire, il faut l'humilité"
(Pb 15, 33)
Une journée merveilleuse, celle de tous les contrastes, à tous points de vue ! parti pas tôt (è la Domenica !), Pas grand-chose à manger alors un p’tit déj copieux au bout de quelques kilomètres, à Castrezzato, avec défilé des fanfares, des notabilités coiffées d’un superbe chapeau à plumes (que l’on n’oserait pas porter de notre côté des Alpes …). Du clergé des gerbes et du drapeau, le tout dans un climat d’attention et de respect suprême : ce qui me fait dire qu’en France, on est loin du compte avec nos complexes de supériorité et notre foutue laïcité (pas si foutue que cela, hélas – même si pas sûr que beaucoup de monde hors de nos frontières nous l’envie – , car si tout le monde travaillait dans le même sens, peut-être que les « choses » - dont la paix – avanceraient un peu plus !). J’ai nommé la « laïcité à la française » !!!». Bon ça y est, j’ai poussé mon coup de gueule hebdomadaire ! allez on reprend la route, en pensant à cette journée particulière, celle des papas, des papas de tous genre, ceux qui sont encore là et ceux qui ne sont plus là, ceux qui ont la joie de le fêter et ceux qui ne l’ont pas, à cause de tension, ou parce que leurs enfants ne sont plus là … et puis c’est aussi pas mal la fête des mères, puisque, si vous me suivez bien, s’il n’y avait pas de mères, il n’y aurait pas de pères ; et s’il n’y avait pas de pères, il n’y aurait pas de mères (ça c’est un peu comme l’œuf et la poule, améliorés sous l’effet du cafe stretto) … Que des petites routes, pas de circulation, et plein de gens (mais alors plein, je vais enregistrer mon pédigrée) qui me regardent avec des yeux ronds comme des nouilles à bouillon, ou qui se déplacent pour en savoir plus … Les lois de l’hospitalité s’incrémentent par ici ! déjeuner de paninis à la terrasse d’un café, c’est reparti parmi les champs de maïs géants baignant dans des mares d’eau, le tout parsemé de fermes souvent géantes, nickel et luxueuses … Un papi m’offre de l’eau sur le bord de la route, je trouve même une fontaine distribuant de l’eau courante, de l’eau fraiche et de l’aqua frizzante. On n’arrête pas le progrès. Faut dire qu’il fait chaud, pas loin de la température du corps... Arrivée à Ghedi comme une lettre à la poste (sauf qu’on est Dimanche), je gagne le centre Oratorio (comme dans la précédente ville, accord Parrocchie – Commune pour les activité pour les jeunes, on m’indique un padre, puis un second, qui m’accueillera chez lui ce soir vers 19h45 après la messe. Allez, pour changer, ce sera une soirée soutane ! en attendant, la terrasse au soleil aveuglant d’un café branché, parmi une musique de zinzins (disait Mémé) avec des jeunes qui ont à peine la moitié de mon âge (mais pas gênant, au contraire, même si tout fout l’camp) : vivement 19h45 qu’on gagne la casa de Don Renato : ce sera à la fois calme et riche !