L’Abécédaire de la Paix
Après le « P » et avant le « R » :
"Q come Qualità. Migliorare i rapporti internazionali tra vari stati e renderli qualitavamente significativi … "
(Q comme Qualité. Il faut améliorer les rapports internationaux entre les différents états en les rendant tous qualitativement significatifs …)
Pensée Spirituelle
"Q come Qualità. Migliorare i rapporti internazionali tra vari stati e renderli qualitavamente significativi … "
(Q comme Qualité. Il faut améliorer les rapports internationaux entre les différents états en les rendant tous qualitativement significatifs …)
Pensée Spirituelle
"Le temps est ce que nous sommes. Il est sur nos visages, dans nos silences, dans notre attente. Méritons le temps de la patience te des jours où rien n’arrive."
(Tahar Ben JELLOUN)
Péricope Biblique
(Tahar Ben JELLOUN)
Péricope Biblique
"Attendez ! Un rejeton sortira de la souche de Jessé, un surgeon poussera de ses racines. Sur lui reposera l'Esprit de Yahvé, esprit de sagesse et d'intelligence, esprit de conseil et de force, esprit de connaissance et de crainte de Yahvé. Son inspiration est dans la crainte de Yahvé. Il jugera mais non sur l'apparence. Il se prononcera mais non sur le ouï-dire. Il jugera les faibles avec justice, il rendra une sentence équitable pour les humbles du pays. Il frappera le pays de la férule de sa bouche, et du souffle de ses lèvres fera mourir le méchant. La justice sera la ceinture de ses reins, et la fidélité la ceinture de ses hanches. Le loup habitera avec l'agneau, la panthère se couchera avec le chevreau. Le veau, le lionceau et la bête grasse iront ensemble, conduits par un petit garçon. La vache et l'ourse paîtront, ensemble se coucheront leurs petits. Le lion comme le bœuf mangera de la paille. Le nourrisson jouera sur le repaire de l'aspic, sur le trou de la vipère le jeune enfant mettra la main. On ne fera plus de mal ni de violence sur toute ma montagne sainte, car le pays sera rempli de la connaissance de Yahvé, comme les eaux couvrent le fond de la mer. Ce jour-là, la racine de Jessé, qui se dresse comme un signal pour les peuples, sera recherchée par les nations, et sa demeure sera glorieuse."
(Is 11, 1 – 10)
Péricope Coranique
(Is 11, 1 – 10)
Péricope Coranique
"Au nom de Dieu, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux. Certains sont laissés dans l'attente de la décision de Dieu, soit qu'Il les punisse, soit qu'Il leur pardonne. Et Dieu est Omniscient et Sage."
(Sourate 9 [AT-TAWBAH (LE DÉSAVEU ou LE REPENTIR)], Verset 106)
L’attente … l’attente d’un Messie, l’attente d’un évènement, si possible un bon évènement, parfois un moins bon, souvent inattendu … permettez-moi d’évoquer en ce 2 Novembre (bon anniversaire, Claude !), consacré à celles et ceux que l’on n’attend plus, le départ récent de mon frère Pascal … Pour ma part, le but final de ma marche, s’il existe d’ailleurs, ne sera toujours pas atteint aujourd’hui, il vous faudra attendre, fidèles lecteurs, au pied de la porte de Damas, ou de Jaffa, c’est comme vous le souhaitez, car je n’ai pas encore souhaité finir mon pélé, un peu de patience et d’attente ! Pourquoi donc, me revoilà les pieds sur terre, la Terre promise est déjà là contre toute attente, mais j’ai envie de faire un peu durer les choses (et puis … je n’ai pas reçu encore toutes vos maximes sur la Paix) … A la place, évitant quelque peu la vieille ville, je me rend vers les alentours. Au programme (et je vous préviens, cela va faire un peu tourisme culturel, ne vous attendez pas .. à de la franche rigolade !) : le Mont Herzl (baptisé d’après le nom de Théodore Herzl, le fondateur du Sionisme, cette haute colline à l’Ouest du centre-ville abrite le principal cimetière militaire du pays – plein de tombes regroupées par évènement de tous ceux qui sont tombés … et le lieu ressemble à des petits quartiers ou des petits villages plein de paix, mais … un peu trop tard pour eux, non ? On y voit aussi les tombes des principaux responsables politiques du pays – dont Golda Meir et Yitzhak Rabin, et bien sûr celle de ce cher Théodore … l’endroit est très beau, très vert, très calme et … pas mal émouvant ! Encore plus émouvant que le cadre de ma marche pour la Paix : Yad Vashem, dont le nom, tiré des prophéties d’Isaïe concernant l’Exil, signifie : « un monument et un nom », un vrai travail de mémoire (« Je leur donnerai dans ma maison et dans mes remparts un monument et un nom meilleurs que des fils et des filles; je leur donnerai un nom éternel qui jamais ne sera effacé ». Is 56, 5). Le lieu regroupe plein d’entités, mais surtout un monument en souvenir des plus de six millions de victimes de la « solution finale » mise en place par les nazis (ce monument sous la forme d’un long couloir rectiligne en béton lisse, creusé dans le rocher et qui dessert dix salles souterraines consacrées chacune à un chapitre différent de l’holocauste. Avec en plus la salle des Noms, lieu de collecte des identités des victimes – plus de … trois millions déjà répertoriés … ») ainsi qu’une vingtaine de mémoriaux jalonnant le flanc de la colline. Je me permettrai de citer le mausolée du souvenir (évoquant une métropole, renfermant des dalles de basalte noir mentionnant les vingt principaux camps de concentration – notre Hexagone n’en sort pas glorieux, avec Drancy et le Struthof … –, ainsi qu’une urne contenant les cendres recueillies dans des fours crématoires). Mais aussi le jardin des communautés disparues, un peu comme une carrière à ciel ouvert, de hauts murs des noms classés par pays des villes qui ont vu leurs communautés juives décimées – et là, on peut voir parmi d’autres Rouen, Elbeuf, Nancy et Baccarat écrites aussi en hébreu – on ne sort pas indemne de ce lieu ! Mais le plus poignant, c’est le mémorial des enfants, un couloir tout noir revêtu de miroirs où se reflètent à l’infini les flammes de cinq bougies, autant de chères têtes blondes ou pas, toutes disparues, autant de flammes irréelles et fugaces, alors que s’égrène lentement dans le pur silence la récitation interrompue des prénom, âge et pays de chaque enfant : plus d’un million trois cent mille … Peut-être me direz-vous que c’est une bien drôle d’idée d’être venu là (on a bien le mémorial de Caen, mais c’est réellement loin d’être pareil …), mais cela ne fait-il pas partie du devoir de mémoire et de jamais plus … Car où elle est, la paix, dans tout cela … Allez on continue, même si le Ben, il en a plein les pattes. Le lieu suivant : le Musée d’Israël, sur une autre colline (trop loin, donc en taxi, donc l’arnaque …). Et là, je ne peux attendre, tout va être fait au pas de course après une bonne petite salade au pied d’un stabile de Calder ! Le Sanctuaire du Livre (je suis venu pour cela), partie la plus visitée du musée sous une coupole évoquant les couvercles des jarres découvertes à Qumran (et vous verrez dans quelques jours que cela a de l’importance pour le pérégrin apprenti théologien que je suis, intéressé par les caractères hébreux et par les esséniens … Mais attendez-donc un peu !). Là je suis déçu, la pièce maîtresse est un fac-similé ! et puis, on n’y voit rien, et puis, c’est bien bruyant !!!). Et puis me voilà, drôle d’itinérant, dans toutes les salles habituelles d’un musée d’art classique et moderne. Le bâtiment est sobrement beau, mais cela n’était pas vraiment adapté à un pérégrin arrivant du grand espace … Alors je repars, trouve un bus, c’est vrai qu’il arrive à se repérer, le Ben, dans cette fourmilière-Capharnaüm. Allez, cette fois, je me lance : les remparts, la porte de Jaffa, les ruelles aux souks parfaites pour alpaguer les touristes, et ce soir, ce ne sera que le Saint-Sépulcre, magma de différentes constructions successives accolées au cours des siècles, chapelles attribuées à six communautés religieuses différentes, lieu pré-supposé du tombeau du Christ. Quel plus bel exemple plausible d’un dialogue entre les religions, au moins les présentes … mais c’est que je ne suis plus très tolérant dans ce magma, d’une part les services d’ordres religieux sont loin d’être aimables, d’autre part c’est une vraie foire d’empoigne entre les touristes et les pèlerins, c’est à qui pourra le plus vite et le plus longtemps embrasser / toucher / tâter : allumer un cierge devant telle pierre ou telle statue. Je le savais, j’avais été prévenu, j’étouffe, ce n’est pas cela ma religion à moi, les amis, je ressors … Et me pose un bon moment à observer tous les acheteurs de bondieuseries !!! Ah, comme on disait, la pérégrination peut-être plus que le pèlerinage, le chemin plus que le but … Voilà donc, Jérusalem n’est pas encore ce soir tout à fait à ma pointure, à moins que ce soit moi qui ne soit pas à sa pointure … Les souks, y’en a en veux-tu en voilà, les attrapes touristes, ils sont innombrables … Je fuis la vieille ville trop touristique, je repasse dans la ville moderne, rejoignant Yael avec qui j’ai prévu de manger ce soir … Direction un p’tit restau typique pour un plat local, mélange de diverses viandes – nobles et abats – mitonnée aux petits oignons avec des oignons confits, c’est délicieux ! Nous sommes accompagnés de son ami, qui malheureusement ne parle pas l’anglais voire plus si affinité … Mais il y a affinité, on ne peut tout échanger, mais je découvre dans ce restaurant fort probablement cité dans le Guide du Routard une atmosphère bien chaleureuse avec mes nouveaux amis et toute l’assistance … Il est tôt, qu’est-ce qu’on fait ? Alors direction un tout ptit bar dans le quartier du marché, une ambiance encore plus naturelle et non sophistiquées (si vous voyez ce que je veux dire …) bien loin des « pingouins » (les noirs-et-blancs !) comme des touristes. Très couleur locale, peut-être un peu souk populaire, pas mal de boissons (et de toutes sortes), pas mal de fumées (et de toutes sortes), pas mal de paroles (et de toutes sortes), pas mal d’altercations (et de presque toutes sortes) … Franchement, ce n’est pas mon style, ce n’est peut-être pas non plus celui de Nael, mais son ami aime, alors ils y viennent souvent ! Qu’y fais-je, j’observe, j’attends, je réponds parfois à telle ou telle question par interprète interposée, un bon cliché couleur locale ! Et puis, il faut retourner dans l’appartement cosy … pas loin, en … taxi, la nuit n’attend pas, après une journée où j’ai tourné autour du pot de l’arrivée finale !
(Sourate 9 [AT-TAWBAH (LE DÉSAVEU ou LE REPENTIR)], Verset 106)
L’attente … l’attente d’un Messie, l’attente d’un évènement, si possible un bon évènement, parfois un moins bon, souvent inattendu … permettez-moi d’évoquer en ce 2 Novembre (bon anniversaire, Claude !), consacré à celles et ceux que l’on n’attend plus, le départ récent de mon frère Pascal … Pour ma part, le but final de ma marche, s’il existe d’ailleurs, ne sera toujours pas atteint aujourd’hui, il vous faudra attendre, fidèles lecteurs, au pied de la porte de Damas, ou de Jaffa, c’est comme vous le souhaitez, car je n’ai pas encore souhaité finir mon pélé, un peu de patience et d’attente ! Pourquoi donc, me revoilà les pieds sur terre, la Terre promise est déjà là contre toute attente, mais j’ai envie de faire un peu durer les choses (et puis … je n’ai pas reçu encore toutes vos maximes sur la Paix) … A la place, évitant quelque peu la vieille ville, je me rend vers les alentours. Au programme (et je vous préviens, cela va faire un peu tourisme culturel, ne vous attendez pas .. à de la franche rigolade !) : le Mont Herzl (baptisé d’après le nom de Théodore Herzl, le fondateur du Sionisme, cette haute colline à l’Ouest du centre-ville abrite le principal cimetière militaire du pays – plein de tombes regroupées par évènement de tous ceux qui sont tombés … et le lieu ressemble à des petits quartiers ou des petits villages plein de paix, mais … un peu trop tard pour eux, non ? On y voit aussi les tombes des principaux responsables politiques du pays – dont Golda Meir et Yitzhak Rabin, et bien sûr celle de ce cher Théodore … l’endroit est très beau, très vert, très calme et … pas mal émouvant ! Encore plus émouvant que le cadre de ma marche pour la Paix : Yad Vashem, dont le nom, tiré des prophéties d’Isaïe concernant l’Exil, signifie : « un monument et un nom », un vrai travail de mémoire (« Je leur donnerai dans ma maison et dans mes remparts un monument et un nom meilleurs que des fils et des filles; je leur donnerai un nom éternel qui jamais ne sera effacé ». Is 56, 5). Le lieu regroupe plein d’entités, mais surtout un monument en souvenir des plus de six millions de victimes de la « solution finale » mise en place par les nazis (ce monument sous la forme d’un long couloir rectiligne en béton lisse, creusé dans le rocher et qui dessert dix salles souterraines consacrées chacune à un chapitre différent de l’holocauste. Avec en plus la salle des Noms, lieu de collecte des identités des victimes – plus de … trois millions déjà répertoriés … ») ainsi qu’une vingtaine de mémoriaux jalonnant le flanc de la colline. Je me permettrai de citer le mausolée du souvenir (évoquant une métropole, renfermant des dalles de basalte noir mentionnant les vingt principaux camps de concentration – notre Hexagone n’en sort pas glorieux, avec Drancy et le Struthof … –, ainsi qu’une urne contenant les cendres recueillies dans des fours crématoires). Mais aussi le jardin des communautés disparues, un peu comme une carrière à ciel ouvert, de hauts murs des noms classés par pays des villes qui ont vu leurs communautés juives décimées – et là, on peut voir parmi d’autres Rouen, Elbeuf, Nancy et Baccarat écrites aussi en hébreu – on ne sort pas indemne de ce lieu ! Mais le plus poignant, c’est le mémorial des enfants, un couloir tout noir revêtu de miroirs où se reflètent à l’infini les flammes de cinq bougies, autant de chères têtes blondes ou pas, toutes disparues, autant de flammes irréelles et fugaces, alors que s’égrène lentement dans le pur silence la récitation interrompue des prénom, âge et pays de chaque enfant : plus d’un million trois cent mille … Peut-être me direz-vous que c’est une bien drôle d’idée d’être venu là (on a bien le mémorial de Caen, mais c’est réellement loin d’être pareil …), mais cela ne fait-il pas partie du devoir de mémoire et de jamais plus … Car où elle est, la paix, dans tout cela … Allez on continue, même si le Ben, il en a plein les pattes. Le lieu suivant : le Musée d’Israël, sur une autre colline (trop loin, donc en taxi, donc l’arnaque …). Et là, je ne peux attendre, tout va être fait au pas de course après une bonne petite salade au pied d’un stabile de Calder ! Le Sanctuaire du Livre (je suis venu pour cela), partie la plus visitée du musée sous une coupole évoquant les couvercles des jarres découvertes à Qumran (et vous verrez dans quelques jours que cela a de l’importance pour le pérégrin apprenti théologien que je suis, intéressé par les caractères hébreux et par les esséniens … Mais attendez-donc un peu !). Là je suis déçu, la pièce maîtresse est un fac-similé ! et puis, on n’y voit rien, et puis, c’est bien bruyant !!!). Et puis me voilà, drôle d’itinérant, dans toutes les salles habituelles d’un musée d’art classique et moderne. Le bâtiment est sobrement beau, mais cela n’était pas vraiment adapté à un pérégrin arrivant du grand espace … Alors je repars, trouve un bus, c’est vrai qu’il arrive à se repérer, le Ben, dans cette fourmilière-Capharnaüm. Allez, cette fois, je me lance : les remparts, la porte de Jaffa, les ruelles aux souks parfaites pour alpaguer les touristes, et ce soir, ce ne sera que le Saint-Sépulcre, magma de différentes constructions successives accolées au cours des siècles, chapelles attribuées à six communautés religieuses différentes, lieu pré-supposé du tombeau du Christ. Quel plus bel exemple plausible d’un dialogue entre les religions, au moins les présentes … mais c’est que je ne suis plus très tolérant dans ce magma, d’une part les services d’ordres religieux sont loin d’être aimables, d’autre part c’est une vraie foire d’empoigne entre les touristes et les pèlerins, c’est à qui pourra le plus vite et le plus longtemps embrasser / toucher / tâter : allumer un cierge devant telle pierre ou telle statue. Je le savais, j’avais été prévenu, j’étouffe, ce n’est pas cela ma religion à moi, les amis, je ressors … Et me pose un bon moment à observer tous les acheteurs de bondieuseries !!! Ah, comme on disait, la pérégrination peut-être plus que le pèlerinage, le chemin plus que le but … Voilà donc, Jérusalem n’est pas encore ce soir tout à fait à ma pointure, à moins que ce soit moi qui ne soit pas à sa pointure … Les souks, y’en a en veux-tu en voilà, les attrapes touristes, ils sont innombrables … Je fuis la vieille ville trop touristique, je repasse dans la ville moderne, rejoignant Yael avec qui j’ai prévu de manger ce soir … Direction un p’tit restau typique pour un plat local, mélange de diverses viandes – nobles et abats – mitonnée aux petits oignons avec des oignons confits, c’est délicieux ! Nous sommes accompagnés de son ami, qui malheureusement ne parle pas l’anglais voire plus si affinité … Mais il y a affinité, on ne peut tout échanger, mais je découvre dans ce restaurant fort probablement cité dans le Guide du Routard une atmosphère bien chaleureuse avec mes nouveaux amis et toute l’assistance … Il est tôt, qu’est-ce qu’on fait ? Alors direction un tout ptit bar dans le quartier du marché, une ambiance encore plus naturelle et non sophistiquées (si vous voyez ce que je veux dire …) bien loin des « pingouins » (les noirs-et-blancs !) comme des touristes. Très couleur locale, peut-être un peu souk populaire, pas mal de boissons (et de toutes sortes), pas mal de fumées (et de toutes sortes), pas mal de paroles (et de toutes sortes), pas mal d’altercations (et de presque toutes sortes) … Franchement, ce n’est pas mon style, ce n’est peut-être pas non plus celui de Nael, mais son ami aime, alors ils y viennent souvent ! Qu’y fais-je, j’observe, j’attends, je réponds parfois à telle ou telle question par interprète interposée, un bon cliché couleur locale ! Et puis, il faut retourner dans l’appartement cosy … pas loin, en … taxi, la nuit n’attend pas, après une journée où j’ai tourné autour du pot de l’arrivée finale !