Pensée Spirituelle
"Ô lac ! […]Ô temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices ! suspendez votre cours : laissez-nous savourer les rapides délices des plus beaux de nos jours " (Alphonse de LAMARTINE)
"Ô lac ! […]Ô temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices ! suspendez votre cours : laissez-nous savourer les rapides délices des plus beaux de nos jours " (Alphonse de LAMARTINE)
Péricope Biblique
"Ce même jour, sur le soir, Jésus leur dit : Passons à l'autre bord. Après avoir renvoyé la foule, ils l'emmenèrent dans la barque où il se trouvait. Il y avait aussi d'autres barques avec lui. Il s'éleva un grand tourbillon, et les flots se jetaient dans la barque, au point qu'elle se remplissait déjà. Et lui, il dormait à la poupe sur le coussin. Ils le réveillèrent, et lui dirent : Maître, ne t'inquiètes-tu pas de ce que nous périssons ? s'étant réveillé, il menaça le vent, et dit à la mer : Silence ! tais-toi ! Et le vent cessa, et il y eut un grand calme. Puis il leur dit : Pourquoi avez-vous ainsi peur ? Comment n'avez-vous point de foi ? ils furent saisis d'une grande frayeur, et ils se dirent les uns aux autres : Quel est donc celui-ci, à qui obéissent même le vent et la mer ? "
(Mc 4, 35-41)
Ah, le lac de Serre-Ponçon, merveille aquatique au plein cœur des Alpes … et surtout, œuvre humaine pour dompter la Durance … et apporter ses flopées de touristes en cette contrée riante ! Quelle réussite, quel bonheur de le traverser (pas en marchant sur les eaux, par le pont !) et de longer ses rives. Là comme disait Alphonse, le temps suspend bien son vol ! Parlons peu (mais parlons bien) du temps, grisâtre, pour ne pas dire plus, quelques gouttes, mais quelle chance climatique : dites-moi, donc, une cape de pluie, ça sert à quoi ? et puis Embrun, c’est sympa, suivi de quelques ( !) kilomètres pour atteindre le pied de Mont-Dauphin, citadelle de Vauban classée Patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco, réellement imprenable ! Tout comme est imprenable toute idée de logement : Eric s’y est cassé le nez : le Week-end prolongé, la dame seule, les enfants qui débarquent, le cinéma, le « non », tout y passe ! eh bien finalement, on m’indique Monsieur Giraud, berger, qui a sa ferme au bord du Guil … je m’y rends, sa fille me dit : « pas de problème, on a un appartement de libre au premier, allez donc rejoindre mon père » … Je rejoins le berger qui fait rentrer ses moutons, assez causant mais pas trop, chaleureux mais méfiant, lui me propose plutôt un coin d’une de ses bergeries (paille + ?), puis une vieille caravane sans confort (mais) dans un coin de la cour… Ce n’est pas Byzance, il n’y a ni eau ni électricité, mais bon … pour une nuit ! tant pis, le propriétaire ne me fait pas signe (est-ce sa notion d’accueil avec limites ? est-ce le stress de conduire demain ses troupeaux en petite transhumance ?) pour prendre une douche réparatrice ou pour manger en famille : ce sera donc une soirée très calme (heureusement que le sac était un peu plus lourd avec victuailles spartiates), en fait, la fatigue vient …
Bonne nuit
Information spéciale :
(Mc 4, 35-41)
Ah, le lac de Serre-Ponçon, merveille aquatique au plein cœur des Alpes … et surtout, œuvre humaine pour dompter la Durance … et apporter ses flopées de touristes en cette contrée riante ! Quelle réussite, quel bonheur de le traverser (pas en marchant sur les eaux, par le pont !) et de longer ses rives. Là comme disait Alphonse, le temps suspend bien son vol ! Parlons peu (mais parlons bien) du temps, grisâtre, pour ne pas dire plus, quelques gouttes, mais quelle chance climatique : dites-moi, donc, une cape de pluie, ça sert à quoi ? et puis Embrun, c’est sympa, suivi de quelques ( !) kilomètres pour atteindre le pied de Mont-Dauphin, citadelle de Vauban classée Patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco, réellement imprenable ! Tout comme est imprenable toute idée de logement : Eric s’y est cassé le nez : le Week-end prolongé, la dame seule, les enfants qui débarquent, le cinéma, le « non », tout y passe ! eh bien finalement, on m’indique Monsieur Giraud, berger, qui a sa ferme au bord du Guil … je m’y rends, sa fille me dit : « pas de problème, on a un appartement de libre au premier, allez donc rejoindre mon père » … Je rejoins le berger qui fait rentrer ses moutons, assez causant mais pas trop, chaleureux mais méfiant, lui me propose plutôt un coin d’une de ses bergeries (paille + ?), puis une vieille caravane sans confort (mais) dans un coin de la cour… Ce n’est pas Byzance, il n’y a ni eau ni électricité, mais bon … pour une nuit ! tant pis, le propriétaire ne me fait pas signe (est-ce sa notion d’accueil avec limites ? est-ce le stress de conduire demain ses troupeaux en petite transhumance ?) pour prendre une douche réparatrice ou pour manger en famille : ce sera donc une soirée très calme (heureusement que le sac était un peu plus lourd avec victuailles spartiates), en fait, la fatigue vient …
Bonne nuit
Information spéciale :
Aujourd’hui, grâce à moi (c’est quand même moi qui tient la boutique), le podomètre de Ben a franchi les 1000 kms … sur le parvis de la cathédrale d’Embrun. Du coup, on a voulu se faire une petite folie : on n’a pas joué au jeu des mille bornes (je gagne toujours, moi qui suis increvable), mais on a acheté (*) une pochette de la Française des Jeux, qui s’appelle … « 1000 bornes ». Sur les sept jeux au grattage, on n’en a gagné qu’un : la possibilité d’une enveloppe gratuite, pour les 2000 kms : on dit merci à qui ? à la Slovène des Jeux ? ou à la Bosnienne-Herzégovate des Jeux ? Suite dans quatre semaines !
(* : message de Ben : Amédée est vraiment naïf : c’est un papier ramassé sur le bord de la route, lol, on n’a rien gagné – on n’a rien perdu non plus d’ailleurs– et puis, on va pas dilapider comme cela les fonds de l’Association, Mesdames la présidente et la trésorière, nom d’un Béage !)