Pensée Spirituelle
"Nous ne sommes pas le capitaine de notre propre vaisseau tant que nous ne comprenons pas que, même si nous devons monter sur le pont et scruter l’horizon en tout temps, c’est le vent qui nous pousse et la vague qui nous porte"
(Guy FINLEY)
Péricope Biblique
> Le sens exact de YHWH est controversé. On le rattache ordinairement à la racine HWH, devenue HYH, racine du verbe être que l'on retrouve dans le célèbre récit de la révélation de Dieu à Moïse, en Exode 3:14: Je suis celui qui suis
"Nous ne sommes pas le capitaine de notre propre vaisseau tant que nous ne comprenons pas que, même si nous devons monter sur le pont et scruter l’horizon en tout temps, c’est le vent qui nous pousse et la vague qui nous porte"
(Guy FINLEY)
Péricope Biblique
"Jonas était rebelle à sa mission, la mer s’agita et Jonas demanda à ce qu’on le jette à la mer car il se sentait responsable. YHWH(*) fit qu’il y eut un grand poisson pour engloutir Jonas. Jonas demeura dans les entrailles du poisson trois jours et trois nuits. Des entrailles du poisson, il pria YHWH(*), son Dieu ; il dit : […] « Le vœu que j’ai fait, je l’accomplirai. De YHWH(*) vient le salut » YHWH(*) parla au poisson, qui vomit Jonas sur le rivage"
(Jon 2, 1-2 ; 10b – 11)
Nuit sans encombre, tout est calme en cette ile seulement reliée à la terre ferme par un simple cordon côtier … La ville semble balnéaire, mais elle n’est pas encore agitée par ses frasques estivaux ! Rendez-vous chez Marcella pour le petit-déjeuner, car Marcella me propose de m’accompagner au début de la matinée au sanctuaire de la Madonna de Barbana, une petite île au beau milieu de la lagune où se trouve une église et un couvent de frères mineurs. Finalement j’irai seul, Marcella y étant déjà allée hier … Départ à 8h30, super balade en bateau sur lequel à cette heure-ci il n’y a quasiment personne, et me voilà arrivé au milieu de nulle part, le silence le plus complet, le paradis au milieu de l’eau, le calme le plus complet … Quelques franciscains, quelques pèlerins, mais un beau moment de calme, la seule chose dont on a envie, en ce genre de lieu, est de rester assis sur un banc et de ne pas bouger, de regarder les oiseaux voler au ras de l’eau et les quelques vaguelettes : « Ô temps suspends ton vol ! » … mais le devoir –en fin quel devoir, finalement ? – m’engage vers une autre destination. Alors retour au port deux heures après, les bateaux se remplissent à vue d’œil, ouf ! Et c’est une petite marche aujourd’hui, toujours en plein soleil de plomb, sur le cordon littoral et le long des canaux d’irrigation. Tien, ce midi, je me fais un plaisir, un plat de dorade locale, coup de bambou mais trop bon, dans un p’tit restau au milieu de nulle part ! Encore quelques kilomètres, et voici Monfalcone. Je ne vous refais pas le coup des quatre paroisses sur cinq visitées dans la ville et trois heures et demie de recherche (dont plus d’une heure de jeu de patience au couvent, le curé – prieur est débordé, mais quel beau bureau dans une ville assez sinistrée avec ses chantiers navals en perte de vitesse), vous y êtes habitués, j’atterris à l’Oratorio (lieu d’accueil d’activités pour les jeunes), accueilli par Livio et un collègue de permanence. Le parrochio du Duomo a donné son accord pour l’Oratorio, mais il faut aussi demander l’accord à un autre … On me trouve une salle de catéchisme mais à même le sol. Pas de douche, et pas de possibilité de sortir ce soir pour aller dîner …. Restant aimable, je commence à faire remarquer que je suis sale, en sueur, fatigué et que je demande s’ils savent ce qu’est un pèlerin, alors là Livio fait le déclic : « je ne peux vous loger, mais venez prendre une douche et manger chez moi » ouf ! » alors à plus de 21 heures, je fais la connaissance de Tina dans leur grand appartement, la douche fait du bien (que c’est lourd, une couche de sueur !), l’atmosphère est très vite détendue, Tina m’a concocté un p’tit m’nu pèlerin, ils veulent tout savoir sur mon voyage, on consulte de nombreux livres et cartes de géographie, on me précise les sanctuaires mariaux à voir, on va voir le blog sur Internet … Bref, résultat des courses, je suis claqué !
(*) Note du Web Master : Si, comme moi, vous ne savez pas ce que veut dire YHWH, voici ce que j'ai trouvé sur le Web (Google est mon ami !!!!) - Laulau
Le tétragramme YHWH et sa traduction par "Éternel"
=> Le tétragramme YHWH est un nom divin fréquemment employé dans l'Ancien Testament (plus de 6500 fois). Mais si vous ouvrez une Bible en version française, vous aurez peu de chances de le trouver: dès avant l'ère chrétienne, les Juifs ont cessé de le prononcer, considérant qu'il était ineffablement saint. Lorsque les Massorètes, ces savants juifs des Ve au Xe siècles, ont effectué leur travail de ponctuation et de vocalisation du texte biblique afin d'en perpétuer la juste lecture, ils ont donc établi ce que l'on appelle un qeré perpétuel: ils ont placé sous les consonnes du tétragramme YHWH les voyelles d'un autre nom divin, Adonaï (traduit par Seigneur), à savoir e bref, o, a. Ils indiquaient par là que le lecteur devait prononcer Adonaï et non pas Yahvé lorsqu'il voyait le tétragramme; mais plus tard certains ont cru, à tort, devoir lire les consonnes de YHWH avec les voyelles d'Adonaï, et ont pensé ainsi que Jéhovah était le véritable nom divin, alors qu'il n'avait jamais été prononcé de cette manière.> Le sens exact de YHWH est controversé. On le rattache ordinairement à la racine HWH, devenue HYH, racine du verbe être que l'on retrouve dans le célèbre récit de la révélation de Dieu à Moïse, en Exode 3:14: Je suis celui qui suis