L’Abécédaire de la Paix
Avant-avant- dernière étape
Après le « W » et avant le « Y »
Après le « W » et avant le « Y »
une nouvelle étape :
"X come Xenofobia. La Pace è accoglienza dello straniero. Non è paura di chi proviene da altri luoghi e da altre culture …
(X comme Xénophobie. La Paix consiste en l’accueil de l'étranger. Il ne doit pas y a voir de peur pour celui qui vient d'autres endroits et d'autres cultures …)
(X comme Xénophobie. La Paix consiste en l’accueil de l'étranger. Il ne doit pas y a voir de peur pour celui qui vient d'autres endroits et d'autres cultures …)
Pensée Spirituelle
"Ô père de famille, ô poète, je t’aime."
(Emile AUGIER)
Péricope Biblique
(Emile AUGIER)
Péricope Biblique
"Dieu créa l'homme à son image, il le créa à l'image de Dieu, il créa l'homme et la femme.
Dieu les bénit, et Dieu leur dit : Soyez féconds, multipliez, créez une famille, remplissez la terre, et l'assujettissez. Et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre."
(Gn 1, 27 – 28)
Péricope Coranique
Dieu les bénit, et Dieu leur dit : Soyez féconds, multipliez, créez une famille, remplissez la terre, et l'assujettissez. Et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre."
(Gn 1, 27 – 28)
Péricope Coranique
"Au nom de Dieu, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux. Et Noé, quand auparavant il fit son appel. Nous l'exauçâmes et Nous le sauvâmes, ainsi que sa famille, de la grande angoisse."
(Sourate 21 [AL-ANBIYA (LES PROPHÉTES)] Verset 76)
(Sourate 21 [AL-ANBIYA (LES PROPHÉTES)] Verset 76)
Encore deux petits kilomètres, rien que deux petits kilomètres, en route pour la rencontre de la famille … Deux petits kilomètres pour gagner … la mer. Eh oui, dernière étape de la marche, la rencontre de la « Grande Bleue » … Après cela, le reste ne sera que du voyage retour – et peut-être du nouveau départ – ! Pourquoi l’arrivée sur cette étendue de sable ? Tout simplement que comme la mère, la mer est nourricière, et que c’est bien elle qui prédomine en notre monde. Après les trois étapes précédentes, c’est finalement sur le sable au bord de la Méditerranée que je pourrai considérer que mon périple est fini. Bien-sûr cela mérite une petite explication ! Rappelez-vous : Dimanche 6, à Yéroushalaïm, le Kotel, mur des Espérances plus que des Lamentations : l’élément « feu », la diffusion et même l’émanation dans une fente du mur de tout ce périple, de tous nos messages de Paix … Lundi 7, à Qumran, la grotte des Esséniens, culture et spiritualités mises en valeur : « l’élément « terre », l’insertion dans notre terre nourricière de toute l’intelligence humaine … Mardi 8, à Ein Kerem, la synagogue de l’hôpital : l’élément « air », l’envolée de toutes les horreurs et toutes les maladies humaines, l’espérance d’un monde meilleur … et aujourd’hui, Mercredi 9, à Tel Aviv : au bord d’une plage avec baigneurs et gens réjouis : l’élément « eau », le retour à la matrice nourricière, le « ce pourquoi nous avons été conçus », nous femmes et hommes, tous frères et sœurs, tous au sein d’une même famille, la grande famille des humains qui doit arrêter de s’entre-déchirer … Et c’est là, après avoir quitté Ilina et Mark, après avoir reçu un dernier regard sans coup de griffes de leurs chats, après quelques tous petits pas, que mon voyage va se terminer, une sorte de Baptême, de reconversion, dans l’eau … même pas froide ! Ca y est, les amis, avec ce quatrième des quatre éléments de nos philosophes grecs, le feu, la terre, l’air et l’eau, le monde est recomposé, l’humanité est regroupée,
le périple est … achevé !
et le compteur s’arrête, au bord de cette belle vision sous les palmiers : 5.801 kms … Dois-je vous dire que je ne réalise pas … Que je reste pas mal de temps à être Béage ... Ne me demandez surtout pas ce que j’en tire, je ne sais pas encore, ne me demandez surtout pas ce que j’ai pu préférer, j’aurai toujours du mal à me décider, ne me demandez pas quel pays a été le plus difficile, je ne vous répondrai certainement pas … Le voyage à pied est terminé, il n’y a plus que quelques instants à profiter d’ici, du fin fond oriental de notre « mer intérieure », comme l’appelaient nos anciens, image de notre « mère intérieure », noyau de notre famille, la famille de tous les humains … Allez, assez de songeries, à moi la découverte du centre de Tel-Aviv, cité finalement toute récente, fondée en 1909, grand pôle économique, tournée vers la culture contemporaine et d’un dynamisme décontracté, propice à fêter … mon arrivée ! Voilà donc l’autre face de l’Etat hébreu, les autochtones vous diront qu’en Israël il y a Tel-Aviv et le reste , moi je vous dirai que cela a tout d’une grosse station balnéaire, que l’avis est unanime qu’il y fait bon vivre, avec ses bars et ses magasins, ses avenues embellies par une végétation luxuriante, avec surtout pour moi aujourd’hui la découverte des façades épurées d’édifices de style Bauhaus, mon côté passion de l’architecture contemporaine qui ressort une fois de plus ici, sur la côte de la Galilée … Classement une fois de plus par l’UNESCO en tant que patrimoine mondial de l’Humanité, en 2003, pour cette concentration, la plus grande au monde, d’immeubles dits de « style international », avec plus de 4000 bâtiments érigés à la fin des années 1920 et 1930. Des immeubles bâtis par des architectes juifs ayant étudié en Europe au moment de l’émergence du style Bauhaus – du nom de l’institut des arts et métiers allemand, qui de 1919 à 1933 a eu un impact décisif sur l’architecture européenne de l’époque – Alors rentrés en Palestine et confrontés à une très forte demande de logement pour accueillir l’arrivée massive d’immigrants juifs, ces architectes vont utiliser en les adaptant parfois aux contraintes locales (chaleur et lumière) ces nouveaux principes … Voilà, merci l’UNESCO une fois encore de promouvoir la beauté réalisée par l’homme, beauté qu’on apprécie ou non en fonction de ses critères personnels, moi, j’aime …
Mais je ne reste pas trop longtemps, je dois prendre un bus, le 5 (et non pas comme d’abord un minibus, le 5 aussi, qui me plante, ah, quelle inculturation difficile, dans cet Israël si déroutant), voici la gare ferroviaire, car il y a un bien une ligne côtière par ici … Une bonne demi-heure et me voilà pris en charge tout de suite comme un ami par Anat, mère de famille avec ses deux enfants Ron et Dan, qui suivent des cours à l’école spéciale d’ici que je visite, les jeunes étant considérés comme des adultes dans leur cheminement et dans leurs décisions … Nous sommes tout près de Césarée, le contact se fait tout de suite chaleureux, nous gagnons à deux pas le territoire de leur vie, une sorte de « Kibboutz familial », la parcelle de terre étant occupée par trois noyaux de vie, d’une part Anat et son mari Tzachi et leurs enfants Ron et Dan, dans une petite maison bien sympa même si sans prétention (car ils soupèsent ce qui est important dans la vie, pas nécessairement le bien matériel) ; les parents de Tzachi ; et la famille du frère jumeau de Tzachi : eh oui, ici, l’expérience de presque cohabiter entre différents éléments d’une même famille est particulièrement réussie ! déjeuner frugal avec Anat et ses enfants, café et dégustation de fruits du jardin chez ses beaux-parents. Et avec Papy Jacob, je gagne Césarée, nouvelle ville si l’on peut dire bâtie à l’apogée de sa gloire entre 29 et 22 avant notre ère par ce cher Hérode le Grand, sur le site d’un ancien port phénicien, en la dédiant à l’empereur Auguste … Et décrite de manière très élogieuse par Flavius JOSEPHE dans La Guerre des Juifs (clin d’œil aux études de Théologie !) A y voir bien-sûr des ruines romaines, l’hippodrome, le théâtre, le palais d’Hérode, des mosaïques, et surtout, l’immense aqueduc … Et par-dessus, comme d’hab, les byzantins et les croisés y ont rajouté leur touche destructrice … Tout cela dans un cadre luxuriant au coucher du soleil … Retour chez Anat, Tzachi arrive de son boulot, fatigué mais oh combien chaleureux, nous passons une soirée mémorable et enjouée à refaire le monde, avec tous les espoirs que nous avons tirés de nos voyages respectifs, le tout complété par la venue du frère de Tzachi qui est de passage ici, interrompant provisoirement son tour du monde sur un bateau … Ah la mer, la famille, quelle halte de bonheur, ici, avant le grand retour !
Mais je ne reste pas trop longtemps, je dois prendre un bus, le 5 (et non pas comme d’abord un minibus, le 5 aussi, qui me plante, ah, quelle inculturation difficile, dans cet Israël si déroutant), voici la gare ferroviaire, car il y a un bien une ligne côtière par ici … Une bonne demi-heure et me voilà pris en charge tout de suite comme un ami par Anat, mère de famille avec ses deux enfants Ron et Dan, qui suivent des cours à l’école spéciale d’ici que je visite, les jeunes étant considérés comme des adultes dans leur cheminement et dans leurs décisions … Nous sommes tout près de Césarée, le contact se fait tout de suite chaleureux, nous gagnons à deux pas le territoire de leur vie, une sorte de « Kibboutz familial », la parcelle de terre étant occupée par trois noyaux de vie, d’une part Anat et son mari Tzachi et leurs enfants Ron et Dan, dans une petite maison bien sympa même si sans prétention (car ils soupèsent ce qui est important dans la vie, pas nécessairement le bien matériel) ; les parents de Tzachi ; et la famille du frère jumeau de Tzachi : eh oui, ici, l’expérience de presque cohabiter entre différents éléments d’une même famille est particulièrement réussie ! déjeuner frugal avec Anat et ses enfants, café et dégustation de fruits du jardin chez ses beaux-parents. Et avec Papy Jacob, je gagne Césarée, nouvelle ville si l’on peut dire bâtie à l’apogée de sa gloire entre 29 et 22 avant notre ère par ce cher Hérode le Grand, sur le site d’un ancien port phénicien, en la dédiant à l’empereur Auguste … Et décrite de manière très élogieuse par Flavius JOSEPHE dans La Guerre des Juifs (clin d’œil aux études de Théologie !) A y voir bien-sûr des ruines romaines, l’hippodrome, le théâtre, le palais d’Hérode, des mosaïques, et surtout, l’immense aqueduc … Et par-dessus, comme d’hab, les byzantins et les croisés y ont rajouté leur touche destructrice … Tout cela dans un cadre luxuriant au coucher du soleil … Retour chez Anat, Tzachi arrive de son boulot, fatigué mais oh combien chaleureux, nous passons une soirée mémorable et enjouée à refaire le monde, avec tous les espoirs que nous avons tirés de nos voyages respectifs, le tout complété par la venue du frère de Tzachi qui est de passage ici, interrompant provisoirement son tour du monde sur un bateau … Ah la mer, la famille, quelle halte de bonheur, ici, avant le grand retour !