Pensée Spirituelle
"Quand nous apprenons à nous taire, à écouter ce que la vie veut nous enseigner, nous découvrons que non seulement un plan est déjà en place – un curriculum céleste conçu pour nous inculquer les secrets inépuisables de son pouvoir et de sa paix – mais aussi que l’univers lui-même est l’institution où a lieu notre formation supérieure"
(Guy FINLEY)
Péricope Biblique
(Guy FINLEY)
Péricope Biblique
"la Parole (de Dieu) est tout près de toi, dans le silence"
(Dt 30, 14)
Hier, je vous ai inondé de paroles sur l’amitié, alors aujourd’hui, ça va être plus court, parlons de … silence. Celui sur la route très peu empruntée (en dehors de - réellement – 23 propositions de prise en charge [Yves, j’ai essayé de tester ta proposition récente mise sur le blog, mais … bof !]). Celui de la montagne où l’on entend juste le bruissement des feuilles (mais il y a des moments où il n’y a pas de vent). Celui de la ville aux heures chaudes quand la sieste est de rigueur (même pour les chats qui du coup ne miaulent pas). Celui de l’église orthodoxe du lieu où il n’ y a pas un pope pour me trouver quelques mètres carrés pour dormir (à se demander si un pope ne fait pas beaucoup la sieste). Celui de la maison-hôtel où j’échoue finalement (comme seul client, alors pas de porte qui claque ou de télé-réalité). Celui de mes logeurs (aussi incompréhensibles que si c’étaient des martiens et aussi souriants que des portes de prisons). Celui du musée archéologique des lieux (où je suis seul et où la gardienne me suit à cinquante centimètres pour éteindre la lumière de la pièce dès que je la quitte – la pièce, pas la gardienne … –). Celui de la colline avec son château en ruines surplombant la ville, où seuls les lapins créent de l’animation (mais ça cause pas beaucoup des lapins). Celui de la rivière qui traverse la ville (mais la rivière, elle est à sec). Celui de la galerie de peinture, fermée pour travaux (peut-être justement … de peinture) !. Finalement, la journée d’un pèlerin, c’est un peu une journée de chartreux … Ce qui fait du bien, d’un certain sens, on n’a pas besoin de dire qui on est, où l’on va , et pourquoi … Mais cela n’a qu’un temps, la vie reprend son cours dans la soirée, bien avant la tombée de la nuit, car ici, les musulmans sont minoritaires, et quand on sait pas quoi faire, bien, on va à une terrasse de café attendre les autres qui peuvent eux aussi venir à la même terrasse de café ! Et là, c’est le bruit, la musique, les zinzins … et Vladimir … Alors, on retourne à la chambre, les logeurs ne se dérident pas, la télé (allumée pour la première fois depuis trois mois) est inintéressante, alors … on s’endort avec le bruit des oiseaux nocturnes … Jusqu’à ce que le chien du voisin se mette à aboyer, des heures durant la nuit. Voilà, vous l’avez compris, la journée-type d’un pérégrin qui n’est pas complètement sourd – aux choses du monde – et qui, comme tout français moyen, n’est jamais content (* même pas vrai) (ndlr : Je confrme - Laulau). Du silence, trop de silence ? Du vacarme, trop de vacarme ? Vive la théorie du juste milieu, si l’on veut être un peu Béage !!!
(Dt 30, 14)
Hier, je vous ai inondé de paroles sur l’amitié, alors aujourd’hui, ça va être plus court, parlons de … silence. Celui sur la route très peu empruntée (en dehors de - réellement – 23 propositions de prise en charge [Yves, j’ai essayé de tester ta proposition récente mise sur le blog, mais … bof !]). Celui de la montagne où l’on entend juste le bruissement des feuilles (mais il y a des moments où il n’y a pas de vent). Celui de la ville aux heures chaudes quand la sieste est de rigueur (même pour les chats qui du coup ne miaulent pas). Celui de l’église orthodoxe du lieu où il n’ y a pas un pope pour me trouver quelques mètres carrés pour dormir (à se demander si un pope ne fait pas beaucoup la sieste). Celui de la maison-hôtel où j’échoue finalement (comme seul client, alors pas de porte qui claque ou de télé-réalité). Celui de mes logeurs (aussi incompréhensibles que si c’étaient des martiens et aussi souriants que des portes de prisons). Celui du musée archéologique des lieux (où je suis seul et où la gardienne me suit à cinquante centimètres pour éteindre la lumière de la pièce dès que je la quitte – la pièce, pas la gardienne … –). Celui de la colline avec son château en ruines surplombant la ville, où seuls les lapins créent de l’animation (mais ça cause pas beaucoup des lapins). Celui de la rivière qui traverse la ville (mais la rivière, elle est à sec). Celui de la galerie de peinture, fermée pour travaux (peut-être justement … de peinture) !. Finalement, la journée d’un pèlerin, c’est un peu une journée de chartreux … Ce qui fait du bien, d’un certain sens, on n’a pas besoin de dire qui on est, où l’on va , et pourquoi … Mais cela n’a qu’un temps, la vie reprend son cours dans la soirée, bien avant la tombée de la nuit, car ici, les musulmans sont minoritaires, et quand on sait pas quoi faire, bien, on va à une terrasse de café attendre les autres qui peuvent eux aussi venir à la même terrasse de café ! Et là, c’est le bruit, la musique, les zinzins … et Vladimir … Alors, on retourne à la chambre, les logeurs ne se dérident pas, la télé (allumée pour la première fois depuis trois mois) est inintéressante, alors … on s’endort avec le bruit des oiseaux nocturnes … Jusqu’à ce que le chien du voisin se mette à aboyer, des heures durant la nuit. Voilà, vous l’avez compris, la journée-type d’un pérégrin qui n’est pas complètement sourd – aux choses du monde – et qui, comme tout français moyen, n’est jamais content (* même pas vrai) (ndlr : Je confrme - Laulau). Du silence, trop de silence ? Du vacarme, trop de vacarme ? Vive la théorie du juste milieu, si l’on veut être un peu Béage !!!