Pensée Spirituelle
"Le véritable test de notre niveau de compréhension c’est notre façon de réagir aux circonstances de la vie dont la justification nous échappe"
(Guy FINLEY)
Péricope Biblique
(Guy FINLEY)
Péricope Biblique
"Cela te servira de signe, Ezéchias : on mangera cette année du grain tombé, et l’an prochain du grain de jachère, mais le troisième an, semez et moissonnez, plantez des vignes et mangez de leur fruit. Le reste survivant de la maison de Juda produira de nouvelles racines en bas et des fruits en haut. Car de Jérusalem sortira un reste et des rescapés, du mont Sion. L’amour jaloux de Yahvé Sabaoth fera cela"
(Is 37, 30-32)
Il est des jours où l’on va de surprise en surprise … certaines bonnes, d’autres moins, tout est une question de qualité (et non de quantité) et d’appréciation personnelle, ce qui est complètement relatif. Ce matin, il pleut, et quand je dis il pleut, c’est le reste du déluge de Noé. Mais une cape de pluie, une protection du sac, et les quilles à l’air pour ne pas être gêné, cela ne fait pas de mal ! Heureusement que je peux admirer en partant les deux cloîtres du couvent San Francesco, cela met du soleil au cœur et du cœur à l’ouvrage. Non, la journée sera "étonnante"; cadeau de Fratello Angello. Une petite croix franciscaine en forme de Tau pour mettre dans le mur des Lamentations (ou gardez-là, me dit-il … deviendrait-il lui aussi possessif ? Non, c’est en souvenir, me dit-il, de notre bonne rencontre). En tous cas, la chaîne autour du cou commence à s’alourdir avec tous les présents-signes des gens rencontrés. Ce ne sont pas des clés (quoi que), je ne suis pas Saint Pierre, mais sont-ce les clés d’un certain paradis ? Rien à dire sur la marche, il pleut, il mouille, c’est la fête à la grenouille que je suis, chanté-je durant quelques heures, ne me rendant plus compte ni de la pluie, ni des camions, ni des mochetés industrielles. Arrivé dans cette grande ville de Turin, attendant des instructions du secrétaire du District du Rotary qu’Eric a contacté, je dépose mon sac à la gare pour me changer et découvrir quelques aspects de cette ville royale. Bon, coup de téléphone, pas de solution pour m’héberger dans une famille rotarienne, mais ils m’offrent … Une nuit dans un hôtel de grand standing !!! Là quelques considérations : d’une part, même avec une instance internationalement reconnue, c’est dur d’être pérégrin (ils ont été prévenus assez tardivement, il est vrai), mais quel luxe (in-utile ?), et surtout quel contraste avec les bergeries et caravane précédentes. Quand on pèlerine (sous la pluie, sic !), on découvre tout ce qu’il faut pour faire un monde … Donc pas de famille encore ce soir, mais la découverte d’une ville surprenante et pleine de monuments à la gloire de la cour de Savoie et de la royauté italienne (capitale quand même pendant trois siècles, avant Firenze puis Roma). De plus, on est en pleines fêtes du 150ème anniversaire de l’unité italienne, alors ! une ville à voir et à revoir, loin des clichés de l’Italie du Sud ! c’est un peu comme les églises ici, sobres et assez brutes de l’extérieur, mais à l’intérieur un décor souvent baroque doré au possible, un cœur gros comme cela ! Finalement, après une marche arrosée, c’est l’accalmie, avec une soirée chaleureuse, grâce aux conseils du réceptionniste de l’hôtel qui cherche à savoir tous les détails de mon périple : « sono favoloso, io che sono cattolico (c’est fabuleux, moi qui suis catholique …! »
(Is 37, 30-32)
Il est des jours où l’on va de surprise en surprise … certaines bonnes, d’autres moins, tout est une question de qualité (et non de quantité) et d’appréciation personnelle, ce qui est complètement relatif. Ce matin, il pleut, et quand je dis il pleut, c’est le reste du déluge de Noé. Mais une cape de pluie, une protection du sac, et les quilles à l’air pour ne pas être gêné, cela ne fait pas de mal ! Heureusement que je peux admirer en partant les deux cloîtres du couvent San Francesco, cela met du soleil au cœur et du cœur à l’ouvrage. Non, la journée sera "étonnante"; cadeau de Fratello Angello. Une petite croix franciscaine en forme de Tau pour mettre dans le mur des Lamentations (ou gardez-là, me dit-il … deviendrait-il lui aussi possessif ? Non, c’est en souvenir, me dit-il, de notre bonne rencontre). En tous cas, la chaîne autour du cou commence à s’alourdir avec tous les présents-signes des gens rencontrés. Ce ne sont pas des clés (quoi que), je ne suis pas Saint Pierre, mais sont-ce les clés d’un certain paradis ? Rien à dire sur la marche, il pleut, il mouille, c’est la fête à la grenouille que je suis, chanté-je durant quelques heures, ne me rendant plus compte ni de la pluie, ni des camions, ni des mochetés industrielles. Arrivé dans cette grande ville de Turin, attendant des instructions du secrétaire du District du Rotary qu’Eric a contacté, je dépose mon sac à la gare pour me changer et découvrir quelques aspects de cette ville royale. Bon, coup de téléphone, pas de solution pour m’héberger dans une famille rotarienne, mais ils m’offrent … Une nuit dans un hôtel de grand standing !!! Là quelques considérations : d’une part, même avec une instance internationalement reconnue, c’est dur d’être pérégrin (ils ont été prévenus assez tardivement, il est vrai), mais quel luxe (in-utile ?), et surtout quel contraste avec les bergeries et caravane précédentes. Quand on pèlerine (sous la pluie, sic !), on découvre tout ce qu’il faut pour faire un monde … Donc pas de famille encore ce soir, mais la découverte d’une ville surprenante et pleine de monuments à la gloire de la cour de Savoie et de la royauté italienne (capitale quand même pendant trois siècles, avant Firenze puis Roma). De plus, on est en pleines fêtes du 150ème anniversaire de l’unité italienne, alors ! une ville à voir et à revoir, loin des clichés de l’Italie du Sud ! c’est un peu comme les églises ici, sobres et assez brutes de l’extérieur, mais à l’intérieur un décor souvent baroque doré au possible, un cœur gros comme cela ! Finalement, après une marche arrosée, c’est l’accalmie, avec une soirée chaleureuse, grâce aux conseils du réceptionniste de l’hôtel qui cherche à savoir tous les détails de mon périple : « sono favoloso, io che sono cattolico (c’est fabuleux, moi qui suis catholique …! »