Bon, la pluie, c’est pas mal, ça fait arroser la terre, comme il dit Ben, ça donne le sourire aux agriculteurs, mais même avec une protection autour du sac à dos, ça donne le rhube au dain d’jardin … Alors, quand on arrive à l’hôtel, j’en profite pour sortir et me gaver du luxe (il aurait pas pu réserver dans ce genre d’hébergement tous les soirs, Ben ?) … Y’a même une salle de conférence genre « luxe et volupté », mais même en me gonflant de haut, je n’arrive pas à attirer mes congénères pour leur parler de mon « fabuleux voyage » (va falloir que je prenne contact avec le nain d’Amélie, pour qu’il m’explique comment il a réussi à en faire un film, lui, parce que moi) ; en tout cas, Torino, on y reviendra, j’ai déjà trouvé un guide, merci Emilio !
Ils / Elles m'ont fait l'immense plaisir de m'accueillir le temps d'une nuitée :
(A VENIR)
Emilio de Torino
Emilio, il est réceptionniste depuis une trentaine d’années dans cet hôtel aménagé dans un ancien palais familial (qui y a toujours ses quartiers). Son métier lui plait beaucoup, il rencontre plein de gens, il aime visiblement discutailler, dont en français qui est pour lui 'la plus belle des langues', de Ronsard à Le Clézio (mon cher). Mais alors là (vous allez voir que vous allez faire des progrès en italien, vous), il tombe de haut (n’exagérons pas, on n’est au second étage).
« Madre di Dio, un pellegrino che va a piedi a Gerusalemme è unico nella mia vita: pensate a me laggiù, grazie » (Emilio)
[Mère de Dieu, un pèlerin qui va à pied à Jérusalem, c’est unique dans ma vie : pensez à moi là-bas, merci]
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire