Quel accueil ! bon d’accord, on a un peu attendu, en arrivant à Verona, bon d’accord, un pelegrinno, c’est pas courant dans la maison mère des Combonisti (et pourtant, s’il y en a bien qui sont des pérégrins sur cette terre, ce sont bien les missionnaires). Mais alors ici, dans cette maison combonicienne, on sent une âme. Je crois que je vais me faire baptiser, moi catéchumène Amédée (formé par ces missionnaires), en traversant le Jourdain, dans quelques mois (quoi que … bon, vous l’avez-vu, j’ai un peu appris à nager, mais je suis fragile, avec mes fractures, ma porosité et mon intérieur assez coton – le tout à prendre au premier degré, SVP –). En tout cas, voilà bien une oasis de repos sur la route de la destinée humaine, une oasis de paix, et pour cela, on peut vous le dire à vous, Padre Romeo et à toutes les personnes qui travaillent ou qui résident (temporairement ou plus longtemps …) dans votre maison : merci de nous avoir accueillis, nous aussi pauvres pérégrins sur cette terre, merci Padre Romeo !
Ils / Elles m'ont fait l'immense plaisir de m'accueillir le temps d'une nuitée :
Alors ça, il faut le faire ! Depuis un mois que je suis parti, beaucoup de personnes me parlent de « signe », et me voilà à Verona, accueilli comme un missionnaire de la paix avec la plus grande humilité mais aussi avec la plus grande chaleur possible dans la maison-maire de la congrégation missionnaire liée à Daniel COMBONI (1831-1881, fils de paysans pauvres qui devint le premier Evêque de l'Afrique Centrale et un des plus grands missionnaires de l'histoire de l'Eglise). Et le voilà ce signe, sans balcon aucun : je suis reçu par son supérieur Don … Romeo. Oui, on est bien à Verona ! Tout de suite, après – quand-même – avoir montré que je ne suis ni un SDF ni un escroc, je suis présenté, et même intégré à la communauté … Une petite chambre simple mais confortable, une salle de bain presque personnelle, la messe au second étage avec les âgés et les malades – très poignant - Les Vêpres au premier étage, le repas avec la communauté valide au rez-de-chaussée, de nombreux pères missionnaires (surtout en Afrique) viennent me voir et discutent, échangent leurs problèmes, leurs soucis, leur éloignement du terrain, mais aussi leur incroyable sérénité ! et avec Padre Romeo, c’est un échange simple et parfait, linéaire, serein, positif, sans aucun commentaire vu ce qu’il se donne la peine d’écrire sur mon carnet de voyage :
"Cher ami Benoît, pèlerin sur les routes du monde : marche, contemple, souffre, offre, prie … Le monde a besoin de quelqu’un qui croit, ose, est disponible sans prétentions, sait partager joies et souffrances. Au nom de Dieu et du Christ qui s’est fait pèlerin sur les routes d’ici-bas" (Padre Romeo Balland)
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