Un sacré monastère … trois cent ans jour pour jour d’installation ici. Et trois siècles de mise en valeur du vaste territoire. Alors il y a de quoi faire pousser, récolter et … conserver avant-même de déguster. Les moines, ils font de l’extrait des tas de produits tirés de la terre, de l’extrait de carroube, de l’huile d’olives, des conserves de fruits, des confitures … et avant de les consommer (car ils ne se privent pas !) ou de les vendre (mais ils semblent bien nantis), ils stockent tout cela dans de grandes jarres sous de belles voûtes dans des caves fermées pour vous mais pas pour moi. J’ai eu un laissez-passer, faut dire qu’une fois de plus, ils ont fondu devant moi, les moines … Il y en a même un, frère Andrea, qui a voulu me proposer de travailler dans le cellier et de m’occuper de la gestion des jarres d’huile d’olive … à ma taille. Je ne sais pas si c’est du lard ou du cochon, s’il a voulu faire une plaisanterie ou s’il s’est moqué de ma taille, mais ils ont bien rigolé et ils veulent la photo pour leur musée ! et ces petites jarres, il a voulu les donner à … Ben. J’ai pas le droit aux cadeaux, moi (et puis finalement, Ben il a dû leur expliquer que ce n’était pas facile à transporter !). En tous cas, ici, on peut vraiment dire que nous avons été gâtés par tous, et même que …. ça a baigné dans l’huile ! On ne peut pas vous présenter tous les moines et moinillons, mais frère Paul, comme les autres il a été très chaleureux avec nous, et on peut lui dire amicalement : merci digne représentant du chemin de Damas !
Ils / Elles m'ont fait l'immense plaisir de m'accueillir le temps d'une nuitée :
Frère Paul du Monastère St Sauveur
Frère Paul, il s’appelle de son nom d’état-civil Georges … mais son prénom faisait « trop orthodoxe », comme il dit (vous savez, le saint Georges qui combat le dragon et qu’on voit dans toutes les églises orthodoxes en veux-tu en voilà !) … Alors il a fait son chemin, notre frère, sur le chemin de Damas, et il s’en trouve mieux ainsi avec son nouveau patron qui a dû marcher beaucoup plus que lui … Mais si son nouveau saint patron est parfois virulent, frère Paul, lui, c’est carrément le sourire de la prière, le rire de la prière, l’éclat de rire de la prière … C’est le bon mot sans se faire prier, la blague je-vous-en-prie, la plaisanterie priante … Comme quoi les moines, dans leur vie de prière et d’ascèse (bon, d’accord, ils ne sont pas trop malheureux ici comme d’ailleurs semble-t-il un peu partout au Liban, c’est un peu / beaucoup l’abondance à table comme ailleurs, et c’est tant mieux !) … Ils sont tous charmants, les frères, ici, et ébahis littéralement par mon périple (mais c’est bizarre de bizarre, il n’y en a pas un qui ait bien voulu partir marcher avec moi …). C’est vraiment en lui, ce soleil, frère Paul, il est toujours heureux, comme le dit le père supérieur … Mais il est aussi « pas bête », il est le directeur de l’institut secondaire qui jouxte le monastère, c’est le spécialiste des religions, de l’histoire et de la philosophie … Comme quoi monachisme peut rimer avec bonheur, comme quoi philosophie peut rimer avec épicurisme … et cela donne un mélange de discussions étonnantes, le seul inconvénient … c’est que j’ai failli pas pouvoir partir, il avait tellement de choses à me dire !!! :
"Je salue en toi cette force intérieure et cette aventure extraordinaire qui n’a d’égal que celle de ceux qui escaladent les hautes montagnes !." (Frère Paul, Monastère Saint-Sauveur)
Frère Paul, il s’appelle de son nom d’état-civil Georges … mais son prénom faisait « trop orthodoxe », comme il dit (vous savez, le saint Georges qui combat le dragon et qu’on voit dans toutes les églises orthodoxes en veux-tu en voilà !) … Alors il a fait son chemin, notre frère, sur le chemin de Damas, et il s’en trouve mieux ainsi avec son nouveau patron qui a dû marcher beaucoup plus que lui … Mais si son nouveau saint patron est parfois virulent, frère Paul, lui, c’est carrément le sourire de la prière, le rire de la prière, l’éclat de rire de la prière … C’est le bon mot sans se faire prier, la blague je-vous-en-prie, la plaisanterie priante … Comme quoi les moines, dans leur vie de prière et d’ascèse (bon, d’accord, ils ne sont pas trop malheureux ici comme d’ailleurs semble-t-il un peu partout au Liban, c’est un peu / beaucoup l’abondance à table comme ailleurs, et c’est tant mieux !) … Ils sont tous charmants, les frères, ici, et ébahis littéralement par mon périple (mais c’est bizarre de bizarre, il n’y en a pas un qui ait bien voulu partir marcher avec moi …). C’est vraiment en lui, ce soleil, frère Paul, il est toujours heureux, comme le dit le père supérieur … Mais il est aussi « pas bête », il est le directeur de l’institut secondaire qui jouxte le monastère, c’est le spécialiste des religions, de l’histoire et de la philosophie … Comme quoi monachisme peut rimer avec bonheur, comme quoi philosophie peut rimer avec épicurisme … et cela donne un mélange de discussions étonnantes, le seul inconvénient … c’est que j’ai failli pas pouvoir partir, il avait tellement de choses à me dire !!! :
"Je salue en toi cette force intérieure et cette aventure extraordinaire qui n’a d’égal que celle de ceux qui escaladent les hautes montagnes !." (Frère Paul, Monastère Saint-Sauveur)
Cher Benoit,
RépondreSupprimerTu nous a trouvé sur ton chemin pour la Terre Sainte, et nous serons avec toi en pensée et en lecture jusqu'à destination.
Prends bien soin de toi.
Bon courage - Nicole
Courage
RépondreSupprimerQue le Seigneur vous bénisse et vous donne de la force,
Je prie pour vous
Père Marie Laurent - Saint-Amand-Montrond