Quelle vie grouillante, ici ! y’en a de toutes les couleurs, de tous les habits, de tous les âges. Dès que la chaleur tombe, c’est une vraie fourmilière dans les rues … Et c’est fatigant, quand on se rappelle le silence des routes grecques de ce matin ! On serait presque pressés de retourner dans notre petite chambrette, pas chère, dans cet hôtel assez défraîchi … Mais où tout le monde nous regarde avec le sourire et semble bien vouloir nous rendre service. Il ne doit pas y avoir beaucoup de touristes qui s’arrêtent ici … Et puis, le turc, c’est une langue pas facile à comprendre, je sens que la barrière de la langue va sacrément exister ici … Heureusement qu’il y a des gens qui cherchent à lier connaissance, et parmi eux, notre copain de sieste dans le jardin public, avec qui on a pu discuter … ou attendre : merci Ali !
Ils / Elles m'ont fait l'immense plaisir de m'accueillir le temps d'une nuitée :
Ali de Kesan
Ali, il a mis du temps à se réveiller, quand j’ai pris place à une table sur la terrasse du troquet, sur la place principale. Il dormait comme tous ses voisins … C’est dur, le Ramazan, qu’il me dit, dans un anglais pas évident … Non pas que je l’intrigue, mais le temps doit lui paraître long, car son rôle, me dit-il, c’est d’être assis ici, et d’attendre … D’attendre que rien ne se passe ! Ali, il travaille dans l’administration (je n’en saurai pas plus, secret défense, probablement), et comme c’est le Ramazan, il y a à craindre paraît-il des débordements, surtout avec la fatigue qui s’accumule … Alors Ali, s’il y a agitation, il est là pour faire un rapport, et s’il n’y a pas agitation, eh bien il attend là qu’il y ait une éventuelle agitation pour faire le-dit éventuel rapport : beau job, non ? Du coup, moi, je suis l’occidental qui débarque, non pas pour créer de l’agitation, mais on ne sait jamais … Au moins, avec Ali, on discutera de la Turquie, de la religion, du Ramazan, et de tous ces petits sujets qui permettront … d’arriver à l’heure de la rupture du jeûne (et alors, moi j’irai manger le meilleur kebab jamais englouti, et lui, il ira faire … son rapport ! :
"Bon pèlerinage, moi, La Mecque, je ne sais pas si j’irai, ou alors, en avion ! passez un bon moment en Turquie, vous verrez, les gens sont très sympas !" (Ali)
Ali, il a mis du temps à se réveiller, quand j’ai pris place à une table sur la terrasse du troquet, sur la place principale. Il dormait comme tous ses voisins … C’est dur, le Ramazan, qu’il me dit, dans un anglais pas évident … Non pas que je l’intrigue, mais le temps doit lui paraître long, car son rôle, me dit-il, c’est d’être assis ici, et d’attendre … D’attendre que rien ne se passe ! Ali, il travaille dans l’administration (je n’en saurai pas plus, secret défense, probablement), et comme c’est le Ramazan, il y a à craindre paraît-il des débordements, surtout avec la fatigue qui s’accumule … Alors Ali, s’il y a agitation, il est là pour faire un rapport, et s’il n’y a pas agitation, eh bien il attend là qu’il y ait une éventuelle agitation pour faire le-dit éventuel rapport : beau job, non ? Du coup, moi, je suis l’occidental qui débarque, non pas pour créer de l’agitation, mais on ne sait jamais … Au moins, avec Ali, on discutera de la Turquie, de la religion, du Ramazan, et de tous ces petits sujets qui permettront … d’arriver à l’heure de la rupture du jeûne (et alors, moi j’irai manger le meilleur kebab jamais englouti, et lui, il ira faire … son rapport ! :
"Bon pèlerinage, moi, La Mecque, je ne sais pas si j’irai, ou alors, en avion ! passez un bon moment en Turquie, vous verrez, les gens sont très sympas !" (Ali)
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