Pensée Spirituelle
"Bâtissez au Seigneur une maison digne de sa splendeur, mais la plus simple pour que les hommes s’imprègnent non de la beauté de cette maison mais de la Beauté de Dieu"
(Saint Bernard de Clairvaux)
Péricope Biblique
"Bâtissez au Seigneur une maison digne de sa splendeur, mais la plus simple pour que les hommes s’imprègnent non de la beauté de cette maison mais de la Beauté de Dieu"
(Saint Bernard de Clairvaux)
Péricope Biblique
"J’eus ensuite la vision que voici : une porte était ouverte au ciel, et la voix que j’avais naguère entendu me parler comme une trompette me dit : « monte ici, que je te montre ce qui doit arriver par la suite ». A l’instant, je tombai en extase. Voici qu’un trône était dressé dans le ciel, et siégeant sur le trône, quelqu’un"
(Ap 4, 1 - 2)
Allez, encore une grande étape aujourd’hui, un peu hâte de passer la frontière pour aller voir si c’est pas pire ailleurs … Et surtout, avant-hier, Daniella m’a offert un livret de cartes postales d’Aquiléa, en me disant : faut y aller, le pape y est allé le 7 Mai. Ca c’est un argument en béton, non ? La route n’est pas trop chargée, une pause coiffeur (faut quand-même ne pas faire trop beatnik, non ? sinon qui va m’héberger : les parrocchi touffus ?). Un super petit chemin, et me voilà dans ce berceau italien de la chrétienté, ayant succédé à une ville romaine du début de notre ère : plein de belles pierres, de colonnes et de statues partout, une superbe basilique du style constantinien, des cafés et des gelateria, tout pour attirer le touriste, non ? Le seul souci, c’est que j’ai (presque) tout faux ! les lieux sont merveilleux, mais puisque mon saint-Père homonyme est venu (justement le jour de mon départ, tiens !), j’avais imaginé la présence d’un accueil, d’une cure, d’un couvent, d’une fondation. Rien, c’est le trou le plus complet ! allez, on reprend la route, encore quelques ( ?) foulées pour gagner et franchir la lagune , de Grado. C’est vrai que cette ville balnéaire a fière allure, je gagne la basilique : vide. L’église à côté : niet. La chapelle un peu plus loin : pas de prêtre en vue … et le bureau paroissial : n’est ouvert que le matin … Alors, me faut-il trouver un petit hôtel, mais alors, coup de bambou ! eh bien non, en cherchant une autre église, je tombe sur une sœur qui discute avec des paroissiens, le tout se creuse la tête, surtout Marcella, qui, dit-elle, ne peut me recevoir … mais qui me demande de monter dans la voiture. Elle m’emmène dans un hôtel où elle veut me payer la chambre, mais la gérante ne sait pas s’il lui reste une chambre de libre, alors dans une autre paroisse périphérique, toute aussi déserte. Alors, après près de deux heures de recherches Marcella et Guisto me rafraîchissent. Bon je suis bon pour un petit coup de chapelet et une discussion avec le groupement des dames patronnesses ! Et puis, c’est vrai, je ne vais pas coucher chez eux ce soir, mais ils me trouvent une pièce au local paroissial de jeux des enfants, et, après un bain et une sieste réparatrice sur la plage au bord de l’Adriatique, je déguste la meilleure soupe minestrone de ma vie ! Ah que cette dernière est belle, riche d’émotions, alors que tout s’arrange. Il y en a qui ne s’en font pas de barboter un Mardi en fin d’après-midi dans l’Adriatique (et en plus, vous voulez que je vous dise : trop chaude !)
Trop chaude, l'eau ! On n'est jamais content, il est vrai que pour un Normand, l'Adriatique doit sembler plus chaude que la Manche. Un jour je me suis baigné dans la Manche (mais d'une plage d'Angleterre) à 17 ° ! Mais de l'eau "trop chaude", j'y cours !
RépondreSupprimerLe récit est intéressant, n'oubliez pas de prier pour nous, comme je prie pour vous.
Bonjour Benoist,
RépondreSupprimerJe lis tes commentaires quasiment tous les jours (le privilège de l'inscrit!! Ha, y'en a qu'il sont pas!) et ton passage dans l'Italie de l'est me rappelle des vacances que nous avons passées là, par exemple l'eau "trop chaude" de l'Adriatique, et en fait c'était le sable qui était vraiment trop chaud, il fallait absolument marcher avec des sandales, et l'eau, chaude comme un bain... Et puis, le Frioul, ça nous avait tant plu que je n'ai pas résisté au plaisir d'évoquer ce souvenir avec toi!
Après, dans les Balkans, tu entres en territoire que je ne connais pas (enfin, en dehors de l'histoire de Mathilde et Edouard!)
Que le Seigneur te garde et te bénisse pour la suite de ton voyage.
Vive le Minestrone!
Bonjour Benoit, aujourd'hui 1er juillet, tu dois maintenant avoir change de pays et tu vas bientôt passe le cap des 2000 kms! On est avec toi tous les jours...tu le sais. Nous t'embrassons. Les toulousains.
RépondreSupprimerbonjour benoit, je suis en vacances chez Papy et Mamie. J' ai chanté à ma kermesse de l' école
RépondreSupprimer"partager le même soleil" de Yannick Noah. Gros bisous . Adèle
(Je donne un petit coup de main à Adèle pour saisir le texte)
- " Je vous parle d'un monde qui n'existe pas
Un monde où les frontières ne diviseraient pas
La moindre différence comme ultime richesse
Sans barrières, sans bannières, inutiles forteresses
Partager le même soleil,
S'éveiller sous le même arc en ciel
Espérer la même lumière
Redessiner d'autres frontières
Je vous parle d'un monde qu'il nous faudra construire
Que tant d'hommes avant nous ont rêvé de bâtir
Infantile utopie ou combat d'une vie
Les ténèbres ou l'amour, c'est à nous de choisir
Partager le même soleil
S'éveiller sous le même arc en ciel
Espérer la même lumière
Redessiner d'autres frontières
Où sont les différences dans le coeur des enfants?
De là bas ou d'ailleurs, d'hier ou maintenant,
l'autre est de mon rang, de mon sang, c'est un frère,
Il n'y a que du ciel aucune ligne sur la terre
Partager le même soleil,
S'éveiller sous le même arc en ciel
Espérer la même lumière,
Redessiner d'autres frontières
Je vous parle d'un monde qui n'existe pas
Un monde où les frontières ne diviseraient pas,
Infantile utopie ou combat d'une vie
Redessiner d'autres frontières."
Adèle a voulu te le donner en intégralité...Cà, c'est Adèle...
Bises à toi et bonne journée
Françoise
P.S. tu peux retrouver ça sur youtube
Adèle