Sympas, les nouveaux copains de Ben … Ils ont eux-aussi l’air d’être des Béages, dans leurs pérégrinations respectives … Je sens que la Macédoine, ça va me plaire, un petit pays à ma dimension, un pays riant à mon image ! Tiens, ça commence dès notre entrée dans le pays. Après le Kosovo et sa sévérité, tout est coloré ici, à commencer sur le bord de la route par … les panneaux indicateurs : rouges et jaunes, aux tons du drapeau du pays et de mes habits, quelle délicatesse ! Eh puis, il est bien indiqué de faire attention aux vélos, il est bien indiqué de faire attention aux voitures à cheval, alors, on va leur proposer aussi de mettre des panneaux pour faire attention à nous, piétons pérégrins, mais aussi – et ça, avec Ben, on a déjà une maquette à leur proposer, cherchez moi bien – pour faire attention aux nains, qu’ils soient de jardin, des champs ou des routes ! C’est ça, l’attention aux gens qui voyagent … Bon, c’est pas tout cela, on arrive en ville, à l’auberge, on sort nos gâteaux du ramadan qui ne resteront pas longtemps dans leur carton Shell, puis on repart en ville … prendre un pot avec nos nouveaux potes d’un soir, avant de se séparer pour de nouvelles aventures. Et on a drôlement pu échanger, une fois de plus en toutes les langues possibles, malgré nos écarts d’âge. Et notamment pour cela, merci Piotr
Ils / Elles m'ont fait l'immense plaisir de m'accueillir le temps d'une nuitée :
Piotr de Skopje
Tout de suite, en arrivant à l’auberge de jeunesse de Skopje, le « Shanti Hôtel », on sent la gentillesse et la facilité de rentrer en contact entre tous, aubergistes comme hôtes ! Ce n’est pas l’aspect luxueux des environs, plutôt « couleur locale », ni des lieux eux-mêmes, mais plutôt un aspect campagne assez baba-cool qui n’est pas pour déplaire les itinérants que nous sommes … Je dis bien « nous », car c’est probablement la première fois, depuis Le Puy-en-Velay, que je retrouve des gens de passage, ici à la recherche de tourisme simple et non de marche pérégrinatrice ! Autour de la table, dans le patio, le contact est donc tout de suite noué, sans tenir compte des différences d’âge (je suis carrément le papy des lieux), des pays d’origine ou des motivations. Parmi eux, Piotr, jeune étudiant polonais, ayant fini son droit et se lançant dans les langues, principalement d’Amérique latine … Mais Piotr apprend aussi tout seul le français depuis 9 mois, et il est drôlement doué ! La gentillesse même, nous sympathisons immédiatement … Evidemment, nous dînerons ensemble dans une auberge locale, évidemment nous échangerons une bière avec d’autres, autochtones (tel Samir, cameraman de Skopje dans des films documentaires, ou son copain danseur moderne international), dans le vieux bazar rénové de Skopje) … Cela fait du bien de rencontrer des gens à la recherche d’autres horizons qui, même s’ils n’utilisent pas le même moyen de transport (Piotr repartira dès le lendemain matin en Serbie, en stop, pour un concert de musique locale), sont épris de découvrir le monde, sans rester les deux pieds dans le même sabot confortable à souhait. Et avec Piotr, tous les sujets sont passés, sur nos périples respectifs, leur but, le thème de l’Europe, celui de la paix, celui de la fraternité. Profond, même en vacances, tout cela. Finalement, j’ose, on est un peu comme mère Thérésa, on voit du pays !
"J’ai rencontré Benoît à Skopje, au milieu de son chemin vers Jérusalem. C’est amusant, cette façon pour les chemins des voyageurs de se croiser. Je ne fais pas un aussi gros projet que Benoît. Simplement un mois depuis la côte Ouest turque jusqu’en Pologne, et sans marcher – je n’ai pas une telle patience – simplement de l’auto-stop. Le fait de rencontrer les gens sur le chemin est beaucoup plus intéressant que de prendre le bus. C’est aussi plus un challenge ! c’est pourquoi je le recommande à tout le monde, c’est comme cela, je le pense, que l’expérience du voyage apporte le plus !" (Piotr)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire