Moi je suis prêt à rendre service, vous le savez bien … Alors quand je vois ces vieux véhicules qui peinent à monter la côte escarpée vers le col, je me propose de les aider en me plaçant à la place des clignotants … comme cela, un coup je montre mes coups de soleil, un coup je les cache. Je suis le champion du signal de détresse … Et ben il n’a pas à me porter (vous croyez qu’il m’en dira merci ?). Ce qui est génial, dans cette traversée des montagnes, c’est que je vais pouvoir faire de la luge d’été à Brezonica … Enfin c’est ce que je crois … mais à l’hôtel de Ghergiu, on est bien accueillis, on passe une bonne soirée sur sa terrasse colorée et rigolote, alors, merci Ghergiu.
Ils / Elles m'ont fait l'immense plaisir de m'accueillir le temps d'une nuitée :
Ghergiu de Brezonica
En arrivant dans cette « station de sports d’hiver », je ne m’attends quand même pas à trouver de la neige … mais au moins des hôtels … "ouverts". Eh bien le seul, c’est chez Ghergiu. Les autres, mastodontes ou micro-taudis, sont fermés. Pas la saison (et la montagne en été ?) ou pas les fonds … En tout cas, chez lui, je suis … seul, d’où par sa gentillesse la possibilité de partager la table commune, et même de ne pas payer la chambre (mais il aura son billet sur ma table de nuit demain matin, normal, non ?). Bon on discute un peu comme on peut, en allemand mélangé à plein de geste, mais à renforts de photos et de cartes routières, il n’en revient pas. Moi qui voulais qu’il m’accompagne, c’est raté ! En tout cas, la vie de Ghergiu elle a pas été marrante : plusieurs fois expulsé, des enfants perdus pendant les guerres, sa famille bringuebalante, sa femme (ou fille ou ?) qui est là et qui ne cause pas, ce ne doit pas être rigolo tous les jours, dans ce village-station fantomatique :
"Nous sommes heureux de vous accueillir dans notre modeste hôtel. Vous êtes ici chez vous, partagez notre table ! Nous vous souhaitons la réussite de votre projet, et de belles rencontres en chemin" (Ghergiu)
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