Ah ça, des mosquées, bien-sûr, moi qui n’étais jamais sorti du jardin d’Amélie (ben oui, Amélie Poulain, vous la connaissez ?), j’en avais jamais vu autant ! Mais alors là, c’est géant, un vrai hall de gare à l’intérieur, une immense coupole … Et à l’extérieur, des espèces de constructions comme des doigts tournés vers le ciel coiffées de trucs comme des dés à coudre pointus, et qui font tous seuls de la musique vocale plusieurs fois par jour … Ben, il m’a dit le nom de ces colonnes qui sont pas des clochers (forcément, il y a des haut-parleurs, pas des cloches), il paraît que c’est des minarets … Alors, au p’tit hôtel où on a pris un pot offert en arrivant et que Ben il m’a sorti du sac pour m’aérer un peu, sur le bord de la rambarde, là, tous les japonais du lieu, ils sont arrivés pour me prendre en photo … Et y’en a même un qui a dit que sur sa photo, avec la mosquée aux six tours par derrière, je ressemblais à un septième minaret. Non mais, est-ce que j’aie une « mine à raie ? ». Du coup, j’ai été un peu vexé, et puis, vous avez déjà vu un nain ressemblant à un doigt tourné vers le ciel, vous ? Mais bon, Ben, il m’a dit que si j’étais le septième, c’est justement le chiffre de la plénitude … Alors je suis redevenu Béage, « Amédée le Béage du Minaret de la plénitude » ! Me voilà maintenant noble, avec ce nom à tiroir ! Et naturellement, quand on a raconté l’histoire ce même soir, avec Eva, Ilker et les deux étudiantes allemandes, ces dernières, qui ont eu plus de considérations pour moi que les émissaires de l’empire du soleil levant, elles ont bien ri mais aussi elles m’ont félicité pour ma perte du rang roturier : Merci Anna et Frederica !
Ils / Elles m'ont fait l'immense plaisir de m'accueillir le temps d'une nuitée :
Anna et Frederika d' Istanbul
Ainsi donc, quand j’arrive – enfin – chez Eva et Ilker, sans me perdre n’est-il pas, je sonne, on m’ouvre, je monte les trois étages, et je tombe nez à nez dans l’appartement non pas avec un couple mais avec deux jeunes « Mädchen »… et c’est là que tout est drôle, une fois-encore. Car pendant trois quarts d’heures, il y aura d’un côté comme de l’autre une totale méprise sur l’interlocuteur / interlocutrices ! Moi, je pense que c’est Eva, ma logeuse, avec une copine, et je m’étonne qu’elles parlent si bien l’allemand et l’anglais ! Et elles, elles croient que je suis un ami de la maisonnée, turc, qui parle aussi ces deux langues ! Et on a tellement parlé qu’on s’est monté un super scénario sans le savoir, et on a bien rigolés ensuite quand le pot aux roses a été dévoilé, lorsque « la patronne et le patron » sont arrivés, revenant d’une ballade en VTT sur les îles du Prince ! Alors évidemment, ça a mis tout de suite une ambiance assez géniale. Avec donc Anna et Frederika, jeunes étudiantes allemandes de Bonn, vadrouillent dans le pays elles-aussi grâce à Couch Serving, mêlant à la fois quelques jours de tourisme et des recherches dans le cadre de leurs études de danse mêlée à de l’anthropologie – encore une association étonnante de la part des étudiant(e)s actuel(le)s, non – ? Du coup, comme Eva parle l’allemand en plus du turc et Ilker quelques mot d’anglais en plus du turc aussi, le dîner sera une vraie « Tour de Babel, avec du multi-langues et des efforts de traductions simultanées (et vous, vous ne devez rien comprendre à mon histoire, mais c’est pas grave !). Ah, on aura bien rigolé ! Anna est très intéressée par mon projet, et moi, je me documente sur leurs études, sur le fait par exemple qu’elles aillent à Ephèse non par souci d’archéologie ou de théologie, mais justement pour rencontrer des gens du même créneau d’études (ah bon, cela se trouve ? mais je ne peux vous en dire plus, adressez-vous au « père de cette méthode » : Rudolf Steiner, philosophe, occultiste et penseur social autrichien, fondateur de l'anthroposophie, qu'il qualifie de « chemin de connaissance », visant à « restaurer le lien entre l'Homme et les mondes spirituels » ... Ca vous en bouche un coin de conversation, non ?). Et quand l’heure – fort tardive – du repos tant attendu par tous est arrivé, Anna et Frederica me notent un p’tit mot sympa et qui veut tout dire sur mon fameux p’tit carnet ! :
"Une rencontre gaie et amusante : trois personnes arrivant de coins divers, se présentant mutuellement. Une incompréhension dans leurs discussions (qui est qui ?) de par l’absence de nos hôtes, Eva et Ilker. Nous avons ensuite passé une merveilleuse soirée où le turc, l’allemand, l’anglais et le français se sont mêlés ! Nous vous souhaitons une merveilleuse poursuite de votre projet, et que tout aille bien pour vous !" (Anna et Frederika)
Ainsi donc, quand j’arrive – enfin – chez Eva et Ilker, sans me perdre n’est-il pas, je sonne, on m’ouvre, je monte les trois étages, et je tombe nez à nez dans l’appartement non pas avec un couple mais avec deux jeunes « Mädchen »… et c’est là que tout est drôle, une fois-encore. Car pendant trois quarts d’heures, il y aura d’un côté comme de l’autre une totale méprise sur l’interlocuteur / interlocutrices ! Moi, je pense que c’est Eva, ma logeuse, avec une copine, et je m’étonne qu’elles parlent si bien l’allemand et l’anglais ! Et elles, elles croient que je suis un ami de la maisonnée, turc, qui parle aussi ces deux langues ! Et on a tellement parlé qu’on s’est monté un super scénario sans le savoir, et on a bien rigolés ensuite quand le pot aux roses a été dévoilé, lorsque « la patronne et le patron » sont arrivés, revenant d’une ballade en VTT sur les îles du Prince ! Alors évidemment, ça a mis tout de suite une ambiance assez géniale. Avec donc Anna et Frederika, jeunes étudiantes allemandes de Bonn, vadrouillent dans le pays elles-aussi grâce à Couch Serving, mêlant à la fois quelques jours de tourisme et des recherches dans le cadre de leurs études de danse mêlée à de l’anthropologie – encore une association étonnante de la part des étudiant(e)s actuel(le)s, non – ? Du coup, comme Eva parle l’allemand en plus du turc et Ilker quelques mot d’anglais en plus du turc aussi, le dîner sera une vraie « Tour de Babel, avec du multi-langues et des efforts de traductions simultanées (et vous, vous ne devez rien comprendre à mon histoire, mais c’est pas grave !). Ah, on aura bien rigolé ! Anna est très intéressée par mon projet, et moi, je me documente sur leurs études, sur le fait par exemple qu’elles aillent à Ephèse non par souci d’archéologie ou de théologie, mais justement pour rencontrer des gens du même créneau d’études (ah bon, cela se trouve ? mais je ne peux vous en dire plus, adressez-vous au « père de cette méthode » : Rudolf Steiner, philosophe, occultiste et penseur social autrichien, fondateur de l'anthroposophie, qu'il qualifie de « chemin de connaissance », visant à « restaurer le lien entre l'Homme et les mondes spirituels » ... Ca vous en bouche un coin de conversation, non ?). Et quand l’heure – fort tardive – du repos tant attendu par tous est arrivé, Anna et Frederica me notent un p’tit mot sympa et qui veut tout dire sur mon fameux p’tit carnet ! :
"Une rencontre gaie et amusante : trois personnes arrivant de coins divers, se présentant mutuellement. Une incompréhension dans leurs discussions (qui est qui ?) de par l’absence de nos hôtes, Eva et Ilker. Nous avons ensuite passé une merveilleuse soirée où le turc, l’allemand, l’anglais et le français se sont mêlés ! Nous vous souhaitons une merveilleuse poursuite de votre projet, et que tout aille bien pour vous !" (Anna et Frederika)
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