Pensée Spirituelle
"Il faut absolument combattre la crise chronique … Il faut dénoncer les défis de la consommation et l'hédonisme, il faut lutter contre la précarité de l'emploi pour les jeunes."
(Benoît XVI, JMJ Madrid, 18 Août 2011)
Péricope Biblique
Péricope Biblique
"Sous le règne de Démétrius, l'an 169, nous, les Juifs, nous vous avons écrit, au cours de la détresse et de la crise qui fondirent sur nous en ces années, depuis que Jason et ses partisans avaient trahi la Terre sainte et le royaume"
(2Mc 1, 7)
La crise … La journée de la crise … L’étape du jour était prévue d’être longue, la nuit sur le canapé du salon n’a pas été trop mauvaise, mais ce matin, mes hôtes semblent cuver leur Ouzo ! Alors au lieu de se synchroniser sur le chant du coq à sept heures, le départ ne sera que deux heures plus tard … La crise … La crise d’une journée chaude, d’une voie rapide quasiment pas empruntée car la « benzine » est devenue si chère en Grèce en cette période de crise que les gens ne roulent quasiment plus sur les routes hors agglomération … La crise des prix qui grimpent ... La crise du non-emploi … La crise des travaux qui sont entamés mais qui ne sont pas payés … La crise du logement et des logements qui ne sont du coup pas payés et pas occupés … Et même la crise du prix de l’Ouzo (sur ce sujet, on y reviendra) … La crise du pays … La crise du gouvernement … La crise de la gabegie des dépenses de certains ministères remettant en cause la santé financière du pays – et de l’Euro, tout cela – presque – rien qu’à cause de l’Ouzo – … La crise de certains ministres qui ont « déplacé » de l’argent pour s’offrir des immeubles à l’œil … La crise de certains ministres (pas forcément différents) qui se sont fait payer des mariages somptueux avec de nouvelles épouses toutes jeunettes (lesquelles sont parties depuis en empochant le magot !) … La crise des fonctionnaires qui se sont du coup vus amputer leur salaire d’une part significative … La crise des émigrés qui débarquent de partout, par mer ou par terre, des pays limitrophes … La crise de la sécheresse et des terres trop arrosées … D’où la crise … de l’Ouzo [pour info, pour les pauvres « ignares » qui ne se seraient jamais assis sur le bord d’une plage grec : l’Ouzo est l’eau de vie locale, à base de marc de raisin, et consommée ici sans modération] … eh oui ! c’est tout cela, le revers de la médaille de la Grèce. Vous deviez bien vous y attendre, hier, quand j’évoquais la mer, les plage et le soleil … que la neige fond au soleil ! et du coup, cette crise, elle atteint tout le monde, même moi ! car en partant si tard ce matin, il aurait pu y avoir une autre crise, celle du Ben qui, tel un glaçon (d’eau, et pas d’Ouzo, quand même) se liquéfie au soleil sur sa voie rapide sans parvenir à atteindre le gîte du soir, en espérant qu’il y aura bien un gîte ce soir … Et bien le Ben, il est bien arrivé à Kavala … Mais là, autre crise, car l’arrivée à Kavala, elle n’a eu lieu après cette journée sans horaire (mais après de multiples arrêts « eau gazeuse ») qu’à 19 heures, super, au bord de cette belle mer Egée ; et crise il y aura donc , mais crise gérée elle sera ! car le jeune sympa dégoté sur Internet pour m’héberger, eh bien, il a pas pu attendre, alors, Ben, il a déclenché la cellule de crise … Et finalement c’est dans un hôtel international qu’on échoue … et là, on peut – enfin – dire merci à la crise qui secoue le pays. Car de la place, il y en a, dans cet hôtel trop cher pour un grec moyen, trop beau pour un pérégrin trop puant de sueur et pour un gnome qui n’ose pas montrer le bout de son nez, mais la crise, finalement elle est bénéfique. Allez, c’est ainsi qu’après toute crise, il y a du mieux, on peut positiver, car au moins ce soir, j’aurai pas besoin de raconter mon périple. Car mon colocataire, Amédée, il le connait déjà, le projet … bon c’est pas tout cela, mais avec la crise (encore une) déclenchée par le décalage horaire ces jours-ci, à c’te heure, le soleil se couche. Alors, destination directe vers la plage sans passer par la case départ (je ne reçois pas 20.000 Euros pour l’association : la crise, dommage !), puis une petite Moussaka sur le port … Ouf, toutes les crises du jours sont gérées (même celle du fou-rire en voyant un marin certainement un peu imbibé d’Ouzo et qui est tombé du quai dans l’eau …). Dormez bien sans crise (de nerf / de toux / de délirium tremens / …), bonnes et braves gens, demain, eh bien pour nous , l’étape sera plus courte, promis juré !
Bonjour Benoit,
RépondreSupprimerAllez, je me lance ...
Non pas dans la marche, ni dans la Théologie, mais dans ton blog !
La disparition de Pascal rend ton initiative encore plus "à jour", je trouve
(erreur typographique corrigée dans mon texte : "à jouir" ! mais oui, c'est aussi valable !!!).
Bon courage !
Axel, dans les preparatifs de rentrée