Naturellement, pour Ben, c’est que moi qui suis le "mato – fou" … Et pourtant, quand on regarde la quantité des affaires emportées par lui et rien que pour lui dans le sac, il n’y a pas photo (eh oui …, même s’il y en a déjà plein). Ben, il a quand même un téléphone portable, un appareil photo avec des objectifs (qui ne servent finalement qu’à me ridiculariser, voyez donc de quoi j’ai l’air quand Ben et Mauro ils me baladent de nuit dans les rues de Brufa pour me ridiculiser et me faire peur à côté d’animaux qui me croqueraient tout cru –même si je suis parfait donc immangeable –). Et même un ordi portable, et même des cartes de retrait internationales … Alors il a beau jeu de dire que le mode de vie et la spiritualité franciscaines, c’est le top du top. Il ferait bien de balayer devant sa porte, non ? Est-ce que moi j’ai pris tout cela ? non … Bon d’accord, si on se met à appliquer mon idée à la règle, on ferme le blog (et ça c’est tant pis pour vous). Mais alors quel allègement du sac (et quelle place supplémentaire pour moi, nanannère). Et c’est pas tout ! on arriverait encore plus vite à Jérusalem … Et je pourrais rentrer plus vite dans le monde médiatique et zapique de la banlieue rouennaise (mais voilà, Ben, il est pas très fortiche, et il veut pas marcher de nuit). Vous voyez bien que moi, Amédée, je suis rempli de convictions et j’ai de la suite dans les idées !!! Bon allez, heureusement qu’à Brufa on a découvert un p’tit coin d’paradis, avec piscine (mais pas encore de jacuzzi, qu’est-ce qu’il fait, Massimo), et que j’ai une grande copine (et plus si affinités), alors je lui dis : Merci, Barbara !"
Ils / Elles m'ont fait l'immense plaisir de m'accueillir le temps d'une nuitée :
Barbara, c’est comme Julia, elle est la digne fille de Sylvie et Massimo : toujours souriante, toujours prête à rendre service … même quand elle est en période de révisions universitaires, elle est là pour participer avec nous à la grande aventure de la rencontre humaine … et puis, je crois bien que son voyage humanitaire en Tanzanie cet été ne va pas lui suffire, alors elle va certainement débarquer un de ces jours en Normandie pour arpenter la cité rouennaise qu’elle sait être « la ville aux cent clochers ! » (quelle culture !) … et ça c’est comme les familles Beal-Ticcioni ou Fico, et c’est d’ailleurs toutes les familles de Torgiano ou de Brufa que l’on quitte – momentanément – aujourd’hui , on les accueillera de pied ferme, en essayant de faire aussi bien ! nul doute d’ailleurs que si Amedeo parvient à revenir de sa croisade en Terre Promise, il s’y mettra lui-aussi, en mettant les petit plats dans les grands !!!
"Il pellegrin è passato nelle valli umbre et a trascinato le genti di Torgiano e di Brufa fino ad Assisi. Abbiamo passato una buona serasa con le lucciole et in compagnia di una luna rossa et fuggente … ma ammetto che conoscere Amedeo, il nano più viaggiatore all mondo, è un’esperiensa incomparabile !!! buon camino matto, porta il tuo sorriso fino a Gerusalemme" (Barbara)
"Il pellegrin è passato nelle valli umbre et a trascinato le genti di Torgiano e di Brufa fino ad Assisi. Abbiamo passato una buona serasa con le lucciole et in compagnia di una luna rossa et fuggente … ma ammetto che conoscere Amedeo, il nano più viaggiatore all mondo, è un’esperiensa incomparabile !!! buon camino matto, porta il tuo sorriso fino a Gerusalemme" (Barbara)
(Le pèlerin est passé dans les vallées d’Ombrie et a entraîné les gens de Torgiano et de Brufa jusqu’au sommet d’Assise … Nous avons passés une bonne soirée avec les lucioles et en compagnie d’une lune rouge et fuyante … Mais j’avoue que de connaître Amédée, le nain le plus voyageur au monde, c’est une expérience incomparable !!! Bonne marche, le fou, apporte ton sourire jusqu’à Jérusalem)
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