Pensée Spirituelle
"L’impatience nous empêche de saisir les caractéristiques essentielles des situations "
(Idries SHAH)"
Péricope Biblique
(Idries SHAH)"
Péricope Biblique
"Celui qui est impatient agit comme un imbécile"
(Pb 14, 17)
Vous l’aviez déjà compris, quand on n’a pas le pot, enfin, quand on a le Pô, cela nous poursuit ! encore une journée à vous donner le riz en envie ou en horreur à toutes les sauces : risotto, paëlla (bon, c’est pas d’ici), sushi (ça non plus), riz au lait, on est vraiment dans la région – capitale européenne du riz. Certains disent que c’est monotone, voire moche … Pas d’accord, cela fait partie de la Création, transformée par l’homme, et c’est une réussite, car c’est beau, et c’est certainement plus salubre qu’avant (bien que les moustiques soient toujours là, et je ne suis pas le plus touché ! en tout cas, je ne suis pas coulé !). En plus il y a des hérons et des cigognes aux cris angoissants seuls à crever le silence (bon, ce ne sont pas des oiseaux hitchcockiens …), mais quel plaisir. Le seul hic, pas de villages, ou des villages qui semblent abandonnés, on retrouve un peu l’Espagne de Nord-Ouest … Belle journée donc chaude et lourde, sans une goutte de pluie, ça c’est sympa ! Ce soir, comme on est encore loin de Milan, on va tenter … la Paroisse. Arrivée à Trecate un peu tard (17h50, vous me direz, il fait encore jour !), mais le curé est déjà en adoration du saint-Sacrement dans l’église (et 18h00 dans l’Italie toute entière, c’est sacro-saint, il y a messe). Alors un petit bout de rosaire, puis la messe, et je me présente au curé : jeune (enfin assez …), Don Fabrizio me réserve un accueil sympa : pas assez confortable pour vous, le presbytère, me dit-il, donc je vous réserve une chambre à l’Albergho (moderne de son nom !), mais si vous voulez, je vous invite à dîner ! Bien sûr je saute sur l’occasion. Accueil sympa à l’Alberghe, je vais être logé aux frais de la paroisse (le presbytère était loin d’être miteux !) et c’est padre Fabrizzio en personne qui vient manger à l’hôtel : soirée trop courte, il me transmet des tonnes de prières et de paroissien(ne)s, heureusement que ça pèse à la fois pas lourd dans le sac et lourd de conséquences et d’espérances ! : dîner simple comme il se doit, mais bonne chaleur humaine !!
(Pb 14, 17)
Vous l’aviez déjà compris, quand on n’a pas le pot, enfin, quand on a le Pô, cela nous poursuit ! encore une journée à vous donner le riz en envie ou en horreur à toutes les sauces : risotto, paëlla (bon, c’est pas d’ici), sushi (ça non plus), riz au lait, on est vraiment dans la région – capitale européenne du riz. Certains disent que c’est monotone, voire moche … Pas d’accord, cela fait partie de la Création, transformée par l’homme, et c’est une réussite, car c’est beau, et c’est certainement plus salubre qu’avant (bien que les moustiques soient toujours là, et je ne suis pas le plus touché ! en tout cas, je ne suis pas coulé !). En plus il y a des hérons et des cigognes aux cris angoissants seuls à crever le silence (bon, ce ne sont pas des oiseaux hitchcockiens …), mais quel plaisir. Le seul hic, pas de villages, ou des villages qui semblent abandonnés, on retrouve un peu l’Espagne de Nord-Ouest … Belle journée donc chaude et lourde, sans une goutte de pluie, ça c’est sympa ! Ce soir, comme on est encore loin de Milan, on va tenter … la Paroisse. Arrivée à Trecate un peu tard (17h50, vous me direz, il fait encore jour !), mais le curé est déjà en adoration du saint-Sacrement dans l’église (et 18h00 dans l’Italie toute entière, c’est sacro-saint, il y a messe). Alors un petit bout de rosaire, puis la messe, et je me présente au curé : jeune (enfin assez …), Don Fabrizio me réserve un accueil sympa : pas assez confortable pour vous, le presbytère, me dit-il, donc je vous réserve une chambre à l’Albergho (moderne de son nom !), mais si vous voulez, je vous invite à dîner ! Bien sûr je saute sur l’occasion. Accueil sympa à l’Alberghe, je vais être logé aux frais de la paroisse (le presbytère était loin d’être miteux !) et c’est padre Fabrizzio en personne qui vient manger à l’hôtel : soirée trop courte, il me transmet des tonnes de prières et de paroissien(ne)s, heureusement que ça pèse à la fois pas lourd dans le sac et lourd de conséquences et d’espérances ! : dîner simple comme il se doit, mais bonne chaleur humaine !!
Cher Benoît
RépondreSupprimerLa famille Dominique te suit à la trace grâce à cette chronique. Continue pour nous et pour la Paix.
Hier, je lisais Guerre et Paix et je pensais à toi aux détours de quelques phrases (un des personnages décrivait la perte de repères dans sa vie comme si une vis tournait à vide dans son axe central). J'ai eu l'impression que ton pèlerinage redonne un filetage à cette vis.
Amitiés fraternelles
Stéphane et Myriam