Pensée Spirituelle
"Elle est à toi cette chanson, Toi l'Auvergnat qui sans façon
M'as donné quatre bouts de bois Quand dans ma vie il faisait froid
Toi qui m'as donné du feu quand Les croquantes et les croquants
Tous les gens bien intentionnés M'avaient fermé la porte au nez
Ce n'était rien qu'un feu de bois Mais il m'avait chauffé le corps
Et dans mon âme il brûle encore A la manière d'un feu de joieToi l'Auvergnat quand tu mourras Quand le croqu'mort t'emportera
Qu'il te conduise à travers ciel Au père éternel"
(d'après Georges Brassens)
M'as donné quatre bouts de bois Quand dans ma vie il faisait froid
Toi qui m'as donné du feu quand Les croquantes et les croquants
Tous les gens bien intentionnés M'avaient fermé la porte au nez
Ce n'était rien qu'un feu de bois Mais il m'avait chauffé le corps
Et dans mon âme il brûle encore A la manière d'un feu de joieToi l'Auvergnat quand tu mourras Quand le croqu'mort t'emportera
Qu'il te conduise à travers ciel Au père éternel"
(d'après Georges Brassens)
Péricope Biblique
"Car j'ai eu faim et vous m'avez donné à manger, j'ai eu soif et vous m'avez donné à boire, j'étais un étranger et vous m'avez accueilli"
(Mt 25, 35)
Très belle journée en perspective, soleil éblouissant, la route de sortie de Clermont-Ferrand par les boulevards sympathiques et la zone industrielle et commerciale n'est même pas éprouvante ! puis les petites routes, même pas l'envie de faire des photos. Vite, je gagne Issoire comme sur un tapis volant. Dommage que dans toute ville Française, grande ou petite, les entrées soient systématiquement défigurées et interminables à coup de bâtiments en tôle, sur fond de gaz d'échappements. Pourtant que la montagne est belle au-dessus des édifices ! Sur ce, je gagne la belle ex-abbatiale romane d'Issoire. L'accueil m'indique le presbytère... La dame m'indique le prêtre => accueil ... glacial, et c'est normal: "quoi, on n'est plus au Moyen-Âge, vous croyez tout de même pas que je vais téléphoner à des paroissiens pour qu'ils vous accueillent... Vous n'aviez qu'à prévenir plusieurs jours à l'avance !!! dûr dûr d'être pèlerin, non ? Bon je gagne les extérieurs plein sud, les commerçants sont aussi secs pour trouver une idée d'hébergement, je sonne au cas par cas ... c'est le "four d'Issoire" ! et finalement, dans une belle maison bien restaurée, une jeune femme, Marianne, m'ouvre la porte et me dit tout de go qu'elle ne peut m'accueillir car elle est seule avec ses jeunes enfants. Tout ce qu'il y a de plus normal, non ? mais Marianne me propose de rentrer, et sans avoir omis de me donner à boire, va passer plus d'une heure à essayer de me trouver ailleurs un hébergement parmi le prêtre et les parents actifs de l'école privée de ses enfants... Toutes les réponses sont au ras des pâquerettes (et des appels reçus cette fois-ci continueront dans la soirée pour être "sûrs" que j'ai bien quitté les lieux. "Après tout, il y a bien l'hospice de nuit pour les SDF, non ?"... Alors Marianne prend vaille que vaille la décision de m'héberger quand même, et ce sera une soirée très sympathique avec cette petite famille... Comme quoi la sympathie et l'accueil chaleureux se trouvent toujours en ce bas-monde.
Si on sait bien chercher !
(Mt 25, 35)
Très belle journée en perspective, soleil éblouissant, la route de sortie de Clermont-Ferrand par les boulevards sympathiques et la zone industrielle et commerciale n'est même pas éprouvante ! puis les petites routes, même pas l'envie de faire des photos. Vite, je gagne Issoire comme sur un tapis volant. Dommage que dans toute ville Française, grande ou petite, les entrées soient systématiquement défigurées et interminables à coup de bâtiments en tôle, sur fond de gaz d'échappements. Pourtant que la montagne est belle au-dessus des édifices ! Sur ce, je gagne la belle ex-abbatiale romane d'Issoire. L'accueil m'indique le presbytère... La dame m'indique le prêtre => accueil ... glacial, et c'est normal: "quoi, on n'est plus au Moyen-Âge, vous croyez tout de même pas que je vais téléphoner à des paroissiens pour qu'ils vous accueillent... Vous n'aviez qu'à prévenir plusieurs jours à l'avance !!! dûr dûr d'être pèlerin, non ? Bon je gagne les extérieurs plein sud, les commerçants sont aussi secs pour trouver une idée d'hébergement, je sonne au cas par cas ... c'est le "four d'Issoire" ! et finalement, dans une belle maison bien restaurée, une jeune femme, Marianne, m'ouvre la porte et me dit tout de go qu'elle ne peut m'accueillir car elle est seule avec ses jeunes enfants. Tout ce qu'il y a de plus normal, non ? mais Marianne me propose de rentrer, et sans avoir omis de me donner à boire, va passer plus d'une heure à essayer de me trouver ailleurs un hébergement parmi le prêtre et les parents actifs de l'école privée de ses enfants... Toutes les réponses sont au ras des pâquerettes (et des appels reçus cette fois-ci continueront dans la soirée pour être "sûrs" que j'ai bien quitté les lieux. "Après tout, il y a bien l'hospice de nuit pour les SDF, non ?"... Alors Marianne prend vaille que vaille la décision de m'héberger quand même, et ce sera une soirée très sympathique avec cette petite famille... Comme quoi la sympathie et l'accueil chaleureux se trouvent toujours en ce bas-monde.
Si on sait bien chercher !
tu aurais dû essayer la leffe a priori on est moins malade (benoît)
RépondreSupprimerBONJOUR BENOIT
RépondreSupprimerau détour des routes, chemins, l'accueil varie, c'est comme la météo : nuageux ou ensoleillé ! Mais tout est bien qui finit bien puisque tu as trouvé chaleur et sympathie dans la famille de Marianne. Il y a toujours de l'espoir dans ce bas monde et c'est là toute l'espérance qui nous anime,même si nous ne sommes plus au Moyen-Age. Alors bon courage, Benoît, et espérons que ce soir tu n'auras pas de mal à trouver gîte et couvert. Belle et bonne journée.
Finalement, c'est BRASSENS qui vous a guidé ?!!!!
RépondreSupprimerBonne route....pleine d'imprévus!
Une pensée pour vous ce soir, je vous espère bien logé plus au Sud!!!!
Mariane.